Sahara: la nouvelle approche de Christopher Ross pour désamorcer le conflit

Christopher Ross.

Christopher Ross. . DR

Revue de presseKiosque360. Une dizaine de réunions au siège des Nations Unies, six réunions avec les pays concernés par le conflit et des rencontres avec les principaux pays du Conseil de sécurité. Telle est la nouvelle recette de l’envoyé spécial des Nations Unies pour mettre fin au conflit du Sahara.

Le 15/12/2015 à 01h16

Christopher Ross, envoyé spécial des Nations Unies, a décidé d’effectuer des visites-navettes dans les pays impliqués dans le conflit du Sahara marocain. «L’objectif est de trouver une issue à ce dossier gelé depuis sa nomination», précise Assabah dans sa livraison du mardi 15 décembre. Cette décision coïncide avec le moment où le Maroc tente des négociations directes avec l’Algérie.

Le nouveau concept de Christopher Ross consistera donc en réunions express et discussions avec les différentes parties. L’envoyé spécial a ainsi fixé à six le nombre de ses réunions avec des responsables marocains, algériens, mauritaniens et du Polisario. Le programme des rencontres comporte également des réunions avec Madrid, Paris, Londres, Washington et Moscou. «A ces réunions, s’ajouteront des rencontres quasi-simultanées avec les pays directement concernés par le conflit», précise le journal. Au menu également, une dizaine de rencontres au siège des Nations Unies.

Selon le programme auquel ont eu accès les membres du Conseil de sécurité, la première visite aura lieu au Maroc, début janvier prochain. «Ross sera probablement accompagné de Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies», souligne le journal.Des sources du quotidien précisent, à ce propos, que Christopher Ross aura la liberté de se rendre où il veut et de rencontrer qui il veut, à condition que ses interventions aient clairement pour objectif une résolution du conflit. Les rencontres de l’envoyé spécial avec les séparatistes pourront avoir lieu à l’étranger. «Car le Maroc leur garantit une totale liberté de mouvement, contrairement à ce qui se passe dans les camps de Tindouf», où tout est fait pour empêcher Ross de rencontrer les opposants du Polisario, rapporte le journal.

«C’est du côté de l’Algérie que la solution doit être cherchée. Car, selon une déclaration faite par le leader du Polisario lui-même, les autorités algériennes financent, arment et sponsorisent son front», ajoute Assabah dont les sources espèrent voir l’envoyé spécial prendre cet aveu en considération.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 15/12/2015 à 01h16