Sahara: le Conseil de sécurité se réunit ce mardi pour écouter le rapport de Christopher Ross

Au Conseil de sécurité: l'ambassadeur de Grande-Bretagne à l'ONU, Mark Lyall Grant (au milieu), et à sa gauche, son homologue américaine, Samantha Power. 
 

Au Conseil de sécurité: l'ambassadeur de Grande-Bretagne à l'ONU, Mark Lyall Grant (au milieu), et à sa gauche, son homologue américaine, Samantha Power.    . dr

Après deux reports en octobre et novembre derniers, le Conseil de sécurité se réunit ce mardi 8 décembre pour entendre le nouveau rapport de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross.

Le 07/12/2015 à 13h09

L’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara présentera, ce mardi 8 décembre, son rapport sur la situation au Sahara devant le Conseil de sécurité. La réunion de ce dernier, dont la présidence est assurée actuellement par l’Espagne, intervient après deux reports aux mois d’octobre et novembre derniers. Elle intervient également suite à la visite effectuée par le médiateur onusien mercredi dernier à Rabat, après celle d’Alger où il a bénéficié d’une audience accordée par le président Abdelaziz Bouteflika et puis à Tindouf et à Nouakchott où il a été reçu par le Premier ministre mauritanien, Yahya Ould Hadmin.

Le double report de la réunion du Conseil de sécurité serait dû, selon les sources du Le360, à l’absence de nouveautés par rapport au dossier saharien, plus précisément le processus de négociations resté bloqué depuis la nomination de l’émissaire Christopher Ross en remplacement du diplomate hollandais Peter van Walsum parti fin 2008 en protestation contre l’option «irréaliste» et «irréalisable» présentée par la partie adverse, en l’occurrence Alger et le Polisario.

C’est dans ce contexte de blocage qu’est intervenue l’annonce d’une visite du SG de l’ONU, Ban Ki-moon, fin décembre dans la région. Mais là encore, cette visite, comme l’a dernièrement indiqué Christopher Ross lors d’une conférence de presse à Alger, a été reportée sine die.

En somme, un blocage que le ballet maghrébin de l’ancien ambassadeur Us à Alger, Christopher Ross, ne saura surmonter. Et ce n’est surtout pas sa «partialité» dans le conflit qui va lui permettre de sauver la face. Il serait en tout cas partant courant 2016, autant d’ailleurs que le SG de l’ONU, Ban Ki-moon.

Par Ziad Alami
Le 07/12/2015 à 13h09