Union africaine: Nasser Bourita rappelle l’esprit de la Charte de Casablanca

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. . DR

Le 4 janvier 1961, feu Mohammed V avait réuni à Casablanca une conférence internationale, dans le but d'adopter la Charte de Casablanca, et de favoriser une unité continentale. Un rappel, émis par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à la réunion ministérielle, qui intervient en prélude au sommet ordinaire de l’Union africaine.

Le 04/02/2021 à 13h49

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, est intervenu hier, mercredi 3 février 2021, lors de la première journée des travaux du Conseil exécutif de l'UA, qui poursuit, ce jeudi 4 février, par visioconférence, les travaux de sa 38e session ordinaire, en prélude à la 34e session ordinaire du sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (prévue ces 6 et 7 février 2021), placé cette année sous ce thème: «Arts, Culture et Patrimoine: des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».

Mettant l'accent sur la commémoration du 60e anniversaire de la Conférence de Casablanca lors des travaux de cette session, Nasser Bourita a ainsi rappelé à ses interlocuteurs qu'en 4 janvier 1961, feu Sa Majesté Mohammed V avait réuni dans cette ville une conférence internationale, dans le but d'adopter la Charte de Casablanca et de favoriser l'unité continentale.

Si le ministre a souligné que l'année 2020 écoulée a été une année "très difficile" à cause des effets de la pandémie de la Covid 19, mais, grâce à l'engagement de la Commission de l'UA, des "progrès importants ont été réalisés".

Le ministre a notamment cité, à cet égard, l’entrée en vigueur de l’Accord sur le libre-échange continental, les réformes institutionnelles importantes qui ont été entreprises et les progrès enregistrés pour établir la paix et la sécurité dans le continent.

Des défis se posent également au niveau du renforcement du professionnalisme, de l’éthique et l’expertise au sein de la commission, loin de l’activisme et du manque de professionnalisme, a-t-il toutefois tenu à souligner.

Le ministre a ainsi indiqué que le panafricanisme qui animait le groupe de Casablanca, au début des années 60, trouve aujourd'hui sa continuité dans une nouvelle génération des leaders africains.

L’examen du projet de l’ordre du jour du 34e Sommet ordinaire de l’UA, ainsi que les points liés aux élection et nomination au sein des structures de la Commission de l’UA, doivent être au centre de cette session.

Le 04/02/2021 à 13h49