Vidéo. Congrès de l’Istiqlal: guerre des «sous-coupes» volantes entre partisans et détracteurs de Chabat

Image de l'ouverture du 17e congrès du parti l'Istiqlal, vendredi 29 septembre 2017.

Image de l'ouverture du 17e congrès du parti l'Istiqlal, vendredi 29 septembre 2017. . Dr

Le 30/09/2017 à 08h45

VidéoLe pire est arrivé hier dans la nuit du vendredi à samedi, au premier jour du 17è congrès de l’Istiqlal. Le réfectoire s’est transformé en un véritable champ de bataille entre partisans et détracteurs de Hamid Chabat. Les images.

D’aucuns croyaient l’avoir échappé, le démarrage des travaux du 17è congrès ordinaire de l’Istiqlal ayant eu lieu dans le calme en fin d’après-midi, hier vendredi 29 septembre, au stade Moulay Abdellah de Rabat. C’était compter sans la ruse et la volonté d’en venir aux mains, notamment de la part de partisans de Hamid Chabat, le tonitruant secrétaire général sortant du parti. C’est ainsi que le réfectoire réservé aux 5.000 congressistes présents s’est transformé, tard dans la nuit, en un véritable champ de bataille entre, d’un côté, les partisans de Chabat et, de l’autre, les pro-Nizar Baraka, candidat à la tête de l’Istiqlal.

Tout a commencé par des slogans lancés ici et là. Tantôt, on entendait des «dégage» à l’adresse de Chabat, tantôt des «l’Istiqlal ne sera pas un parti aux ordres», argument cher au secrétaire général sortant. Installés dans des rangées de tables séparées, pro comme anti Chabat en sont rapidement venus aux insultes, puis aux «échanges de tirs»…à coup d’assiettes. Plusieurs blessés sont à déplorer.

Ces violences interviennent alors que la sécurité était un enjeu majeur de ce congrès. Un lourd dispositif avait d’ailleurs marqué l’entame des travaux vendredi. Près de 300 agents de sécurité était déployés aux alentours et dans le stade. Mais cela n’a pas suffi.

Abdellah Bekkali, président de la commission préparatoire du congrès a minimisé, dans une déclaration à le360, l'incident, assurant que la "bagarre" a été contenue et que tout est rentré dans l'ordre. "Il ne faut pas exagérer les choses et donner à cet incident plus d'ampleur qu'il n'en a en réalité", s'est-il contenté de dire. 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 30/09/2017 à 08h45