Vidéo. Élections de la Chambre des conseillers: le mode d’emploi et les enjeux, expliqués par un politologue

Abbas El Ouardi est politologue et enseigne à l'université Mohammed V de Rabat. De gauche à droite: les leaders des trois partis politiques qui formeront la coalition gouvernementale et constitueront la majorité parlementaire: Abdellatif Ouahbi (PAM), Aziz Akhannouch (RNI) et Nizar Baraka (Istiqlal). 

Abbas El Ouardi est politologue et enseigne à l'université Mohammed V de Rabat. De gauche à droite: les leaders des trois partis politiques qui formeront la coalition gouvernementale et constitueront la majorité parlementaire: Abdellatif Ouahbi (PAM), Aziz Akhannouch (RNI) et Nizar Baraka (Istiqlal).  . Mohammed Boukouyane / Le360 (photomontage)

Le 01/10/2021 à 08h36

VidéoLa Chambre des conseillers, deuxième composante du Parlement marocain, va être renouvelée le 5 octobre prochain dans le contexte d'un jeu d'alliance entre trois partis politiques (le RNI, le PAM et l'Istiqlal). Explications et enjeux, détaillés par le politologue Abbas El Ouardi.

«L'élection de la Chambre des conseillers, le 5 octobre, va constituer un autre pas dans la mise en oeuvre du processus démocratique», affirme ce professeur de l'Université Mohammed V de Rabat. Cette instance de 120 membres regroupe, rappelle-t-il, les représentants des syndicats, du patronat et des collectivités territoriales (communes, régions…).

Cette élection va «nous livrer de nouveaux visages et de nouveaux talents qui vont gérer cette deuxième Chambre dont la composition sera également dominée par un jeu d'alliance entre le RNI, le PAM et l’Istiqlal», explique Abbas El Ouardi.

Cette alliance, la même qui a guidé la formation de la majorité gouvernementale, est «la même qui a permis aux trois partis politiques de remporter les présidences conseils des communes, des villes et de régions», ajoute le politologue, qui estime que «la présidence de la Chambre des représentants (395 sièges) devrait revenir à un des trois partis de cette alliance, probablement à l'Istiqlal en la personne de Nizar Baraka, son secrétaire général».

© Copyright : Youssef El Harrak / Le360

Par Chakir Alaoui et Mohammed Boukouyane
Le 01/10/2021 à 08h36