Vidéo. Sahara, PJD, Algérie, Palestine… Voici l’analyse de l'ex-ministre Mustapha El Khalfi

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Le Parti de la Justice et Développement (PJD, majorité) par la voix de Mustapha El Khalfi, répond à ses détracteurs concernant l'intégrité territoriale du Maroc et la cause palestinienne. Ce membre du secrétariat général affirme que son «parti restera toujours uni derrière le Roi pour la défense de ces deux causes».

Le 06/01/2021 à 10h06

«Le parti reste attaché à la défense de la cause palestinienne, uni comme toujours derrière le Souverain", a affirmé Mustapha El Khalfi, président de la Commission du Sahara au sein du PJD, dans une interview avec Le360.

Mustapha El Khalfi a martelé que "les tentatives des détracteurs visant à diviser le front interne" sur ces deux questions sont "vouées à l'échec".

Ce responsable du PJD a en outre souligné le caractère "historique" de la victoire du Maroc à El Guerguerat, face à l'Algérie et ses acolytes du Polisario et de "l'importance de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara".

"La décision américaine va beaucoup impacter, selon lui, le dossier du Sahara marocain notamment en ce qui concerne la politique, l'économie et la géo-stratégie".

Selon cet ancien porte-parole du gouvernement, "la cause nationale vient de connaître un grand développement et une grande mutation puisque les Etats-Unis ont récemment informé l'ONU que désormais leur gestion de ce dossier s'identifie aux paramètres consécutifs à leur reconnaissance du Sahara marocain".

Evoquant les provocations du régime militaire algérien, le dirigeant du PJD déplore le fait que les autorités de ce pays n'ont pas saisi l'important changement en refusant de "s'adapter à la nouvelle situation". 

"Ce régime, a-t-il dit, reste opposé à la dynamique que connait l'histoire au sujet du Sahara marocain". Et d'ajouter qu'Alger "doit prendre en compte cette transformation en mettant fin aux menaces, à l'insécurité et en encourageant la paix et la prospérité dans toute la région".

L'ancien ministre de la Communication pense en outre que "ceux qui misent sur un probable revirement de la position américaine [décidée par Trump, Ndlr] ont tort". 

"Il est improbable et difficile que la décision du président sortant, Donald Trump, soit revue par les démocrates conduits par le président élu, Joe Biden", explique l’ex-ministre, pour lequel cette décision américaine n'est pas conjoncturelle.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 06/01/2021 à 10h06