Coronavirus: la ruée des établissements publics vers les produits d’hygiène

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Revue de presseKiosque360. Face au spectre de la propagation du coronavirus, les administrations et les établissements publics se sont précipités vers les produits antiseptiques. Certains d’entre eux ont lancé des appels d’offres, d’autres ont eu recours à des commandes directes auprès de leurs fournisseurs.

Le 09/03/2020 à 20h50

Si la propagation du coronavirus a impacté plusieurs secteurs économiques comme le tourisme, elle a redynamisé, en revanche, le secteur des produits d’hygiène. Ainsi, après les recommandations du ministère de la Santé appelant à respecter minutieusement les règles d’hygiène, le portail des «marchés publics» a été inondé par des appels d’offres lancés par des établissements publics pour l’achat de différents produits, détergents et désinfectants.

Cependant, certaines administrations, pressées par le temps, ont évité de recourir aux appels d’offres et se sont directement approvisionnées en antiseptiques auprès de leurs fournisseurs, via des bons de commande. Les établissements sanitaires ont, quant à eux, fait appel à la concurrence. C’est le cas du Centre hospitalier universitaire Ibn Sina, qui a lancé un appel d’offres pour l’achat de 2.738.000 dirhams de produits d’hygiènes et d’antiseptiques au profit des établissements qui lui sont rattachés.

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mardi 9 mars, que ces produits seront distribués à la direction du centre hospitalier de l’hôpital Ibn Sina, aux services de pédiatrie et d’oncologie de Moulay Abdellah et Moulay Youssef, ainsi qu’à la maternité de Souissi. En parallèle, les centres hospitaliers ont reçu des quantités suffisantes de masques de protection réservés aux professionnels du secteur. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, avait d’ailleurs annoncé que le Maroc disposait d’un stock de 12 millions de masques auquel son département pourrait recourir en cas de besoin.

Il faut rappeler que les administrations et les établissement publics ont déclaré l’état d’alerte, notamment ceux qui connaissent une forte densité en ressources humaines ou en usagers bénéficiant de leurs services. Le ministère de la Santé avait, par ailleurs, lancé une large campagne de sensibilisation pour limiter la propagation de cette épidémie.

Par Hassan Benadad
Le 09/03/2020 à 20h50