Hay Mabrouka: un nouveau film de femmes nues dans un hammam

Revue de presseKiosque360: Plusieurs jeunes de Hay Mabrouka, à Casablanca, s’échangent, ces derniers jours, non pas sous le manteau mais sur WhatsApp, la vidéo d’une jeune fille faisant du strip-tease dans un hammam avec, en arrière-plan, d’autres femmes en tenue d’Eve. La police enquête.

Le 22/03/2016 à 04h26

Le propriétaire d’un hammam casablancais, sis à Hay Mabrouka, n’en croit pas ses yeux. Des jeunes du quartier lui ont apporté un enregistrement vidéo, pour lui signifier qu’il se passe des choses pas très morales derrière les murs du pavillon des femmes de son bain maure.

Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information en manchette de son numéro de ce mardi 22 mars, plusieurs femmes nues apparaissent en arrière-plan d’un enregistrement où une jeune fille exhibe ses parties intimes, dans une gestuelle sensuelle digne d'un film pornographique.

Selon le quotidien arabophone, le tenancier du hammam a immédiatement porté plainte auprès du procureur du Roi près le tribunal de Aïn Sbaa, après avoir visionné la vidéo qui circule désormais à grande échelle dans le quartier sus-indiqué, et après s’être assuré que ladite vidéo avait bel et bien été réalisée dans son hammam.La police judiciaire dont relève le quartier Mabrouka a lancé un avis de recherche contre «l’actrice» principale, jusqu'ici introuvable, de cette vidéo.

Une course contre la montre est engagée, car la police craint de voir ces images servir à des fins criminelles, pour chantage, par exemple, contre les autres femmes nues apparaissant clairement sur la vidéo.

Le propriétaire des lieux et toutes les femmes travaillant dans le bain ont été entendus par la police qui s’est rendue sur place. La nouvelle de ce scandale a circulé comme une traînée de poudre, et les femmes du quartier ont décidé de boycotter ce hammam, qui a finalement été contraint de fermer pendant plus de deux jours.

Ce scandale n’est qu’un nouvel épisode d’une longue série de films réalisés, ces derniers temps, dans des hammams, à l’insu des baigneuses, dans l’objectif de les revendre à des accrocs de ce genre de vidéos ou de les utiliser à des fins de chantage contre des personnes filmées à leur insu.

Par Mohamed Sidi Bewah
Le 22/03/2016 à 04h26