Incidents de la prison Ras El Ma: voici les sanctions prises à l'encontre de Nasser Zefzafi & Co

Nasser Zefzafi.

Nasser Zefzafi. . DR

Des sanctions disciplinaires ont été prises à l’encontre de Nasser Zefzafi & Co suite aux incidents de la semaine dernière à la prison de Ras El Ma à Fès. Des mesures ont également été décidées contre des fonctionnaires de la DGAPR. Les détails.

Le 04/11/2019 à 11h31

Des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre de Nasser Zefzafi et ses codétenus en relation avec la fuite d’un enregistrement qui lui a été attribué et des incidents qui ont émaillé, la semaine dernière, la visite, à la prison de Ras El Ma (Fès), d’une commission d’enquête centrale.

Selon un communiqué de la Direction générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), diffusé ce lundi 4 novembre, les prisonniers responsables de ces actes (refus d’obtempérer, violences contre des fonctionnaires…) ont été transférés vers d’autres établissements pénitentiaires où ils seront sous le coup d’autres sanctions: cellules individuelles (cachots), privation de visites familiales et de contacts téléphoniques pendant 45 jours, selon les règlements en vigueur et pour préserver la sécurité de l’établissement et des autres détenus.

Nos sources indiquent que ces mesures concernent Nasser Zefzafi et cinq autres détenus en relation avec les événements d’Al Hoceïma.

Rappelons aussi que des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre des responsables de la prison de Ras El Ma: limogeage du directeur et suspension de trois de ses collaborateurs.

Le 1er novembre, la DGAPR a affirmé que l’enquête diligentée par ses soins a montré que Nasser Zefzafi a prétendu vouloir entrer en communication avec ses proches pour réaliser un enregistrement ayant d’autres objectifs que la préservation des liens familiaux. 

Dans le même cadre, explique la DGAPR, le prisonnier concerné et d’autres détenus, incarcérés dans le même établissement pénitentiaire, ont refusé de se conformer aux ordres des fonctionnaires de rejoindre leurs cellules, de même qu’ils ont violenté quelques uns d’entre-eux, précisant que les fonctionnaires en question ont subi des examens médicaux au CHU Hassan II de Fès et ont porté plainte auprès du parquet.

Par Rahim Sefrioui
Le 04/11/2019 à 11h31