Journaliste de la MAP assassiné: les criminels piégés par leurs empreintes

Hassan Shimi, journaliste de la MAP, assassiné à son domicile à Témara.

Hassan Shimi, journaliste de la MAP, assassiné à son domicile à Témara. . DR

Revue de presseKiosque360. La police a identifié les principaux suspects dans l’assassinat du journaliste de la MAP, Hassan Shimi. Les auteurs de ce crime crapuleux avaient dîné avec le défunt avant qu’une dispute n’éclate. Récit.

Le 06/05/2017 à 01h16

 Du nouveau dans le meurtre du journaliste de la MAP, Hassan Shimi. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) vient de dénouer cette affaire. Le défunt avait été retrouvé mort, mercredi, à son domicile à Témara.

L’analyse de la scène du crime et des empreintes retrouvées dans l’appartement du défunt a conduit à l’identification de deux personnes présumées coupables. C’est ce que rapporte le quotidien Al Massae, dans son édition de ce week-end des 6 et 7 mai.

Le journal précise que les accusés ont commis plusieurs erreurs. Ce qui a permis à la police de les retrouver assez rapidement. La DGSN a eu recours au signal des téléphones portables qui ont été volés à la victime. Toujours selon Al Massae, les deux meurtriers sont âgés entre 20 et 34 ans. Ils auraient un lien de parenté avec la victime.

Pour sa part, Assabah rapporte que la police a réussi, en moins de 24 heures, à élucider le mystère de la mort du journaliste de la MAP.

Dans ce sens, la police judiciaire de Témara en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), a arrêté jeudi dernier cinq suspects. Deux des cinq suspects arrêtés sont impliqués directement dans le meurtre avec préméditation du journaliste Hassan Shimi.

Les deux suspects impliqués directement dans le meurtre du journaliste ont été arrêtés à Meknès et à Sidi Kacem.

La publication affirme également que les deux portables de la victime ont été volés par les meurtriers. Une erreur qui a conduit la police sur leurs traces. Et c’est grâce à des caméras de surveillance que la police a pu déterminer avec précision l’endroit ou se trouvait l’un des deux meurtriers.

Par Mouna Qacimi
Le 06/05/2017 à 01h16