Journée mondiale contre le cancer: au cœur du centre régional d’oncologie Hassan II d’Oujda

Visite du centre régional d’oncologie Hassan II d’Oujda.

Visite du centre régional d’oncologie Hassan II d’Oujda. . Mohammed Chellay / Le360

Le 07/02/2022 à 21h06

VidéoLe 4 février de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale contre le cancer, considérée comme une maladie mortelle. Afin de réduire la charge de morbidité imputable à cette pathologie au Maroc, la région de l’Oriental s’est dotée, il y a une quinzaine d'années, du centre régional d’oncologie Hassan II d’Oujda. Reportage.

Inauguré le jeudi 5 octobre 2006 par le roi Mohammed VI, le centre régional d’oncologie Hassan II d’Oujda, anciennement hôpital communal Sidi Moussa Lamhaya, a pour mission la prise en charge spéciale des patients atteints de cancer dans la région de l’Oriental et sa périphérie, surtout ceux issus de milieux modestes et vivant dans les zones les plus reculées.

«Ce centre affilié au CHU Mohammed VI d'Oujda, traite environ 6.000 cas par an, dont 2.000 nouveaux chaque année. Il vise à fournir des services de santé liés au traitement des maladies cancéreuses, en prenant en charge les patients vivant dans la région de l’Est, mais également ceux issus des provinces avoisinantes notamment Errachidia, Al Hoceima et Taza, et qui, en plus de la maladie et par contrainte de transport, sont dans l’incapacité de se diriger vers d’autres centres d’oncologie», explique Al Adil Ahssimi, directeur du centre régional d’oncologie Hassan II d’Oujda, interrogé par Le360.

Pour sa part, Soumaya Al Malhawi, surveillante générale au sein cet établissement hospitalier indique que «les cadres sanitaires suivent de près les patients cancéreux, notamment d’un point de vue psychologique. Ces derniers présentent une peur de la défaite face à la maladie, constituant un réel problème dans le processus de guérison».

Le professeur Al Haroudi Tijani, chirurgien et professeur à la faculté de médecine et de pharmacie d’Oujda, appelle ainsi tous les citoyens à procéder à des examens précoces, car selon cet expert de santé, «ils permettent de détecter la maladie dans ses débuts, et de garantir par la suite un taux élevé de guérison».

«Il est également indispensable de prendre en compte tous les moyens de prévention, notamment en arrêtant de fumer et de boire l’alcool, mais également en préservant une bonne hygiène de vie grâce à une activité physique 3 fois par semaine, et une bonne alimentation saine et équilibrée», conclut-il.

Par Mohammed Chellay
Le 07/02/2022 à 21h06