Larache: décès de la femme qui s’était immolée dans les locaux du tribunal

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Revue de presseKiosque360. La femme qui s’était immolée dans les locaux du tribunal de première instance, à Larache, a succombé à ses blessures. Pour l’heure, personne ne peut affirmer avec certitude les causes qui l’ont poussée à commettre cet acte.

Le 14/09/2016 à 21h38

La femme qui s’était immolée par le feu devant les bureaux du procureur du roi, au tribunal de première instance de Larache, a fini par succomber à ses blessures, dimanche dernier, après un séjour d’une semaine au Centre national des brûlés du CHU d’Ibn Rochd, à Casablanca, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du jeudi 15 septembre. Elle présentait, au moment de son admission au CHU, des brûlures au deuxième degré sur presque tout le corps. Les médecins ont fait leur possible sans pouvoir la sauver.

Les faits remontent, rappelle le journal, à l’après-midi du mardi 6 septembre, lorsque M’Barka R., la cinquantaine, a pris une bouteille d’essence pour s’en asperger le corps avec, sous les yeux stupéfaits des justiciables qui étaient sur les lieux. Et, avant même que quiconque ait eu le temps d’intervenir, elle a allumé un briquet et s’est immolée par le feu. La scène s’est passée à proximité du bureau du procureur du roi.

La femme aurait agi ainsi pour protester contre une décision de justice, dans une affaire qui l’opposait à sa voisine. En effet, si certaines sources citées par le journal affirment que la victime était harcelée par ses voisins qui l’avaient menacée, à maintes reprises, de l’envoyer en prison, d’autres évoquent une violente altercation entre la victime, sa fille et une voisine que toutes deux auraient rouée de coups. La voisine en question a donc déposé une plainte avec certificat médical et témoins à l’appui. La justice s’est saisie de l’affaire et le Parquet a décidé de poursuivre la fille en liberté provisoire, contre versement d’une caution. Sachant sa fille menacée de prison, la mère aurait, dans un accès de colère, commis l’irréparable.

Mais pour l’heure, affirme le journal, ses motivations exactes ne sont pas vraiment connues et l’enquête est toujours en cours.

Par Amyne Asmlal
Le 14/09/2016 à 21h38