Les pharmaciens tirent la sonnette d’alarme sur les compléments alimentaires

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Revue de presseKiosque360. La coalition des pharmaciens du PJD a mis en garde les autorités compétentes contre la propagation des «compléments alimentaires» en provenance de Turquie et d’Espagne. Ces stimulants très dangereux auraient tué plusieurs sportifs, dont un champion marocain d’haltérophilie.

Le 12/05/2019 à 23h25

La Coalition nationale des pharmaciens du PJD a, dans une requête adressée au ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, mis en garde contre la menace que présentent les «compléments alimentaires» sur la santé des citoyens. Certains militants des droits de l’homme avaient révélé que la mafia organise un trafic de ces produits destinés aux sportifs à partir de l’Espagne et de la Turquie. Des stimulants très dangereux qui contiennent des produits prohibés pouvant causer un arrêt cardiaque.

Lors d’une réunion avec le ministre Daoudi, les pharmaciens du PJD ont indiqué que «ladite requête appréhende les compléments alimentaires sur le marché national sur des bases juridiques et organisationnelles débouchant sur des recommandations essentielles dans ce domaine». Au cours de cette réunion, les intervenants ont mis l’accent sur les médicaments essentiels qui sont peu coûteux mais qui revêtent un caractère stratégique pour le Maroc. Des médicaments menacés par un retrait du marché national. La coordination souligne qu’il existe un vide juridique sur le marché des compléments alimentaires. Ces anabolisants sont, en effet, commercialisés dans certains espaces publics et peuvent provoquer un danger pour la santé.

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 13 mai, que le décès d’un champion marocain d’haltérophilie a permis de tirer la sonnette d’alarme. Des militants des droits de l’homme ont adressé des lettres au ministre de la Jeunesse et des sports, au procureur général du roi près de la cour d’appel de Marrakech et au président du ministère public à Rabat dans lesquelles ils réclament l’ouverture d’une enquête sur la prolifération de ces produits prohibés à l’échelle internationale. Ils ont en outre demandé aux services compétents de revoir les conditions d’attribution des autorisations pour l’ouverture des salles de sport.

La branche Menara-Marrakech de l’association marocaine des droits de l’homme avait averti les autorités compétentes sur la dangerosité de ces stimulants qui provoquent une mort subite, à la suite du décès de plusieurs sportifs à Marrakech.

Par Hassan Benadad
Le 12/05/2019 à 23h25