Visa Schengen: six personnes interpellées pour implication présumée dans un réseau de falsification de documents

Des perquisitions ont abouti à la saisie de matériel de contrefaçon, notamment des faux cachets, en plus d’un ordinateur, de photos et des copies de pièces d'identité documents et de passeports au nom d'autrui pour constituer des dossiers de visa Schengen.

Des perquisitions ont abouti à la saisie de matériel de contrefaçon, notamment des faux cachets, en plus d’un ordinateur, de photos et des copies de pièces d'identité documents et de passeports au nom d'autrui pour constituer des dossiers de visa Schengen. . DR

Six individus ont été interpellés, ce mardi 30 août 2022, à la mi-journée, à Oujda pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans la falsification de documents officiels requis pour constituer les dossiers de visa Schengen, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Le 30/08/2022 à 17h06

Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire d'Oujda ont interpellé, ce mardi 30 août à la mi-journée, sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), six individus, dont deux femmes, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans la falsification de documents officiels requis pour constituer les dossiers de visa Schengen, souligne un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Arrêtés lors d'opérations sécuritaires menées simultanément à Oujda, les mis en cause sont soupçonnés d'être impliqués dans la falsification de documents administratifs et bancaires figurant dans les dossiers d'obtention de visas pour accéder aux pays européens.

Il s’agit de dossiers falsifiés soupçonnés d’être utilisés par des réseaux criminels pour l’organisation d’opérations d’immigration clandestine, indique ce même communiqué.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire ont abouti à la saisie de matériel de contrefaçon. Il s’agit de faux cachets attribués à des institutions et administrations publiques, ainsi qu'à des entreprises privées et des établissements bancaires, en plus d’un ordinateur, de photos et des copies de pièces d'identité et de passeports au nom d'autrui.

Les suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire, menée sous la supervision du parquet compétent, afin d’identifier tous les faits délictueux imputés aux mis en cause et d'arrêter toutes les personnes qui ont contribué ou participé à ces actes criminels, conclut le communiqué.

Par Majda Benthami
Le 30/08/2022 à 17h06