Bensalah et Talal, un programme dans la continuité

Meriem Bensalah, CGEM

Meriem Bensalah, CGEM . Brahim Taougar Le360

Revue de presseKiosque360. Le futur binôme, Miriam Bensalah Chaqroun et Mohamed Talal, qui dirigera la CGEM pour les trois prochaines années, a axé son programme sur la résolution des problématiques du secteur privé au Maroc

Le 12/05/2015 à 05h18

Les membres de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) ont rendez-vous aujourd’hui, mardi 12 mai, avec l’Assemblée générale élective. Durant celle-ci, on s’attend à ce que le duo Miriam Bensalah Chaqroun et Mohamed Talal, candidat unique, soit élu à la tête du patronat. La première est la présidente sortante et elle cherche à briguer un second mandat, et le futur vice-président a été jusque-là président de la Commission logistique au sein de la CGEM. Le quotidien l’Economiste daté du 12 mai nous révèle les détails de leur programme électoral qui a déjà été présenté lors du dernier Conseil d’administration.

La compétitivité demeure l’une des problématiques des entreprises marocaines et l’un des piliers fondamentaux de ce programme qui s’inscrit dans la continuité. Dans ce sens, le binôme espère que les entreprises marocaines s’éloigneront des secteurs spéculatifs. Pour y arriver, Miriam Bensalah et Mohamed Talal vont militer pour l’instauration d’une exonération fiscale pour l’investissement industriel et l’amortissement accéléré. D’autre part, pour que les TPE puissent être plus compétitives, la CGEM essayera de leur faciliter le financement et de l’accompagner d’un mécanisme de garantie totale. Le volet formation fait aussi partie des promesses du binôme qui promet une meilleure implication dans l’encadrement des employées et dans la formation continue. Cela dit, le patronat tient, en contrepartie, à ce que le Code du travail soit révisé.

Les futurs dirigeants de la CGEM ambitionnent que les producteurs marocains haussent la qualité de leurs produits dans le but de concurrencer ceux importés et pour que le consommateur marocain s’y intéresse davantage. Cela devrait, selon le quotidien, aider le pays à réduire sa dépendance à l’import et à redresser sa balance commerciale. Par ailleurs, le patronat ne compte pas baisser les bras quant aux délais de paiement qui représentent un fardeau pour les finances des entreprises. Le nouveau binôme devra aussi créer le « Club des bons payeurs » pour inciter les entreprises à accélérer le délai de paiement. Globalement, Miriam Bensalah Chaqroun et Mohamed Talal s’engagent à faciliter le quotidien des entreprises, des entrepreneurs et aussi des employés.

Par Karim Belmoudden
Le 12/05/2015 à 05h18