Dialogue social: les syndicats mécontents du report du round de ce mois-ci

Initiation d'un nouveau round du dialogue social, le 14 avril 2023 à Rabat.

Revue de presseLa décision du gouvernement de reporter le nouveau round du dialogue social, initialement prévu au cours de ce mois de septembre, n’a pas été appréciée par les différents partenaires sociaux. Les explications du gouvernement et les raisons de la colère des syndicats, dans cette revue de presse d’Al Akhbar.

Le 25/09/2023 à 19h33

Prévu au cours de ce mois de septembre, le nouveau round du dialogue social vient d’être reporté par le gouvernement, a annoncé Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, alors qu’il se trouvait en présence de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, au cours du point de presse hebdomadaire qui se tient usuellement à l’issue de la tenue du conseil de gouvernement.

Le gouvernement avait auparavant indiqué que «la décision du report a été prise après consultation avec les partenaires sociaux, au vu des circonstances que traverse le pays à la suite du séisme qui a secoué la région d’Al Haouz», relaie Al Akhbar ce mardi 26 septembre.

Pour les syndicats, explique le quotidien, «la décision du report du nouveau round du dialogue social a été prise unilatéralement par le gouvernement avant que les partenaires sociaux n’en soient informés».

D’après plusieurs syndicalistes interrogés par le quotidien, «le round social reporté aurait été l’occasion pour les centrales syndicales et les entreprises d’apporter leur soutien aux sinistrés du séisme qui a secoué la région d’Al Haouz, en plus des débats autour de la situation de la classe ouvrière dans plusieurs secteurs, dans le cadre de l’accord tripartite signé le 30 avril 2022».

Le gouvernement, selon Al Akhbar, avait auparavant validé le projet de décret n°2.23.799, fixant le salaire minimum légal pour les activités agricoles et non agricoles.

Le projet de décret en question vise à approuver une augmentation de 5% du salaire minimum légal dans les activités agricoles et non agricoles, à compter du 1er septembre 2023.

Ainsi, pour Al Akhbar, «le salaire minimum dans les secteurs non agricoles, comme le commerce, l’industrie et les services, passera à 3.120 dirhams, tandis que le salaire minimum pour le secteur agricole se situera à 2.303 dirhams».

Par Mohamed Younsi
Le 25/09/2023 à 19h33