PJD: Hakkaoui, Benkhaldoune et Yatim, les brebis galeuses de Benkirane

Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la femme et de la famille.

Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la femme et de la famille. . DR

Revue de presseKiosque360. Plusieurs figures de proue du PJD ne seront pas dans la course pour les élections législatives du 7 octobre. Parmi elles, Bassima Hakkaoui.

Le 15/08/2016 à 08h10

Une partie de la presse marocaine fantasme sur le mode de sélection des candidats du PJD aux différentes fonctions, notamment aux postes ministériels. Un système qualifié de très transparent. Or, il n’en est rien, comme le démontre cet article d’Akhbar Al Yaoum, journal dirigé par Taoufik Bouachrine, réputé proche du parti islamiste, dans son édition de ce lundi 15 août. 

Selon ce journal, et malgré la pression des bases, Bassima Hakkaoui, ministre de la Famille, est hors course, elle qui avait remporté un siège électoral le 25 novembre 2011, sur la liste nationale du parti de Benkirane.Bassima Hakkaoui risque ainsi de ne pas faire partie du prochain Parlement, tout comme sa «sœur» Jamila Moussalli, ministre de la Recherche scientifique (visiblement), qui a été élue sur la liste de Najib Boulif, à Tanger.

L’autre grand absent, selon Akhbar Al Yaoum, sera Mohamed Yatim.Ancien patron de la centrale syndicale des islamistes (UNTM, Union natioanle du travail au Maroc), Mohamed Yatim n’a ainsi pas eu le feu vert des siens pour rempiler. Sur le même registre, Akhbar Al Yaoum nous apprend que Soumia Benkhaldoune a été mise à l’écart par les bases du parti islamiste. L’ancienne ministre et désormais Mme Choubani (ancien ministre lui aussi et actuel président de la région de Darâa-Tafilalet) n’a pas remporté l’adhésion des siens.Enfin, signalons que Slimane Amrani, éternel député de Khouribga et patron du pôle «Communication» du parti de la Lampe, a été prié de laisser la place à d’autres.

Le 7 octobre prochain, le Maroc organisera le deuxième scrutin législatif dans le cadre de la Constitution du 1er juillet 2011.Le 25 octobre de cette même année, le (présumé) Printemps arabe avait souri aux islamistes du PJD qui avaient ainsi pu prendre la direction du gouvernement. Avec les prouesses que l’on sait… 

Par Abdeladim Lyoussi
Le 15/08/2016 à 08h10