Souk Larbaâ: prof et proxénète!

Le360

Revue de presseKiosque360. Un enseignant a été arrêté, vendredi 29 janvier, pour proxénétisme. Il laissait des personnes en quête de moments intimes utiliser une partie de son domicile, pour des sommes allant de 100 à 500 DH.

Le 01/02/2016 à 01h46

C’est l’affaire dont tout le monde parle, en ce moment, dans cette petite ville du Gharb, près de Kénitra. Une ville où tout finit par se savoir grâce au téléphone arabe.Dimanche 31 janvier, les services de la police judiciaire de cette ville ont ainsi déféré, devant le Parquet, un instituteur appréhendé deux jours plus tôt, chez lui, en compagnie de deux autres personnes. Et pas n’importe lesquelles puisque, selon Al Akhbar dans son édition de ce 1er février, ses invités étaient un homme marié et une fille de joie qui l'avaient payé pour s’offrir un moment d’intimité chez lui.

Selon le journal, l’instituteur avait d'ailleurs déjà fait l’objet de plusieurs plaintes de ses voisins pour son comportement suspicieux ou plus précisément, appelons un chat un chat, pour avoir transformé sa maison en refuge pour les amants d'un soir à la recherche d’un lit et d’un toit.Al Akhbar, citant des sources locales, affirme que l’instituteur en question facturait ses services entre 100 et 500 dirhams. Ses tarifs variaient selon la tête du client et la durée d’occupation des lieux.

Souk Larbaâ est une petite localité du Gharb connue pour sa production de canne à sucre. Mais, ces derniers temps, elle tend à se construire une autre réputation, moins noble, pour les multiples et scabreux scandales qui y ont lieu: des crimes sanglants, des trafics de drogue à l’échelle internationale. Et, à présent, un pédagogue proxénète!

Par Zineb El Ouilani
Le 01/02/2016 à 01h46