Couverture des indépendants: les chauffeurs de taxi ouvrent le bal

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Revue de presseKiosque360. Il semble que les chauffeurs de taxi seront les premiers à disposer de la couverture médicale des indépendants. Quelque 150.000 chauffeurs et propriétaires sont concernés, mais ils doivent détenir la carte professionnelle.

Le 29/05/2019 à 21h20

On y est presque! La couverture médicale et retraite des chauffeurs de taxi serait quasiment prête, révèle L’Economiste dans son édition du jour. Le journal assure que le projet devrait rapidement intégrer le circuit d'adoption. Au total, 150.000 personnes sont concernées entre chauffeurs et propriétaires de taxi, en particulier les détenteurs d'une carte professionnelle. Le ministère du Transport, en collaboration avec la CNSS, sera chargé de gérer cette couverture. Le quotidien explique que la cotisation sera calculée sur un revenu forfaitaire compris entre 3.000 et 4.000 dirhams mensuels. «Les taximen devront ainsi s'acquitter d'une cotisation de 6,37% du revenu forfaitaire pour bénéficier d'une assurance maladie et d'une participation de 10% pour assurance retraite», écrit L’Economiste.

Pour ce qui est des soins médicaux, le quotidien assure qu’il s’agira du même panier que celui des salariés, à savoir: l'hospitalisation, les affections de longue durée, le suivi de l’enfant de moins de 12 ans, les soins ambulatoires et dentaires. Le taux de remboursement est également identique à celui des salariés, c'est-à-dire à 70% de la tarification nationale. Toujours comme pour le salarié, «la retraite tiendra compte de l'intégralité de la carrière (les années de cotisations) dans le calcul de la pension. Des points supplémentaires peuvent être acquis moyennant des cotisations exceptionnelles dont le montant ne peut être inférieur à un seuil fixé à 1/12 du montant de cotisation annuelle». Il est également possible de choisir une assiette de cotisation égale à un revenu forfaitaire supérieur à celui applicable à la catégorie dont il relève. «La retraite reste néanmoins facultative pour les travailleurs indépendants dont le revenu annuel est inférieur à 1,5 fois le smig!»

S’ils peuvent partir en retraite anticipée à 60 ans, les indépendants doivent attendre l'âge légal de 65 ans pour prendre officiellement leur retraite. Le journal prévient toutefois que le départ anticipé n’est validé par la CNSS qu'une fois que la pension de l'assuré dépasse le seuil minimum, soit 1.000 dirhams. En cas de retard de versement, une majoration de 5% pour le premier mois de retard est appliquée. Elle est majorée de 0,5% pour les mois suivants.

Le journal constate, par ailleurs, que les choses avancent avec les professions annexes comme les opticiens, mais pas avec le corps médical.

Par Rachid Al Arbi
Le 29/05/2019 à 21h20