Meurtre de l’étudiant Omar Khalek: un nouveau suspect, activement recherché, se rend

le défunt Omar Khalek était connu, dans les campus ou à l'extérieur, pour son militantisme en faveur de la marocanité du Sahara. 

le défunt Omar Khalek était connu, dans les campus ou à l'extérieur, pour son militantisme en faveur de la marocanité du Sahara.  . dr

Un nouveau suspect vient s’ajouter à la liste des 11 personnes mises en cause dans l’affaire du meurtre de l’étudiant du courant amazigh Omar Khalek, mortellement agressé le 23 janvier dernier à proximité de la faculté des lettres de Marrakech.

Le 07/02/2016 à 23h40

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’assassinat de l’étudiant Omar Khalek, mortellement poignardé le 23 janvier près de la faculté des lettres de Marrakech. Un nouveau suspect vient grossir la liste des 11 individus mis en cause dans ce crime horrible, apprend Le360 auprès de sources sécuritaires.

Il s’agit du dénommé Aziz El Ouahidi, étudiant à l’université Ibn Zohr, originaire de M’Hamid El Ghizlane. Selon les sources du Le360, ce coupable, recherché par les services de la police judiciaire de Marrakech, s’est rendu, dans la soirée du 5 février courant, au siège de la Brigade territoriale de la gendarmerie royale à M’Hamid El Ghizlane, avant d’être conduit au siège de la compagnie de ce corps à Zagora.

L’intéressé a été acheminé à Marrakech, dans la matinée du 6 février, par des éléments de la gendarmerie royale à Zagora, à la préfecture de police de Marrakech où il a été placé en garde à vue, dans l’attente de sa présentation devant le procureur général du roi près la cour d’appel de cette dernière, pour « tentative d’homicide volontaire».

Comme le rapportait Le360 dans son édition du 30 janvier, le regretté Omar Khalek, connu pour son engagement en faveur de l’intégrité territoriale du royaume, avait succombé à ses blessures le 27 janvier à l’hôpital Ibn Tofail, à Marrakech, après avoir été agressé, le 23 du même mois aux abords de la faculté des lettres de Marrakech, par des étudiants originaires des provinces sahariennes, dont 7 issus de l’université Ibn Zohr d’Agadir et deux autres de l’université de Marrakech.

Aziz El Ouahidi porte ainsi à douze le nombre des mis en cause dans ce crime sauvage.

Par Ziad Alami
Le 07/02/2016 à 23h40