A quelques mois des élections, El Omari flirte avec Benabdallah

Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS.

Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS. . DR

Revue de presseKiosque360. Après une période de brouille entre le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS), et à quelques mois des élections législatives, la machine de la coopération redémarre entre le Tracteur et le Livre.

Le 31/03/2016 à 21h01

Le dernier communiqué de la réunion du Bureau politique du Parti authenticité et modernité (PAM) est de nature à alimenter la polémique, voire même à déstabiliser la majorité gouvernementale.C’est en effet la première fois que le PAM réserve tout un paragraphe, dans le communiqué de son Bureau politique, pour affirmer que la coopération est toujours en marche avec des partis de l’opposition et de la majorité, en ne citant cependant que le Parti du progrès et du socialisme (PPS).C’est également la première fois que le PAM annonce qu’il coopère régulièrement avec des partis de la majorité, en ne nommant encore que le PPS, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 1er avril.

Dans une déclaration au quotidien, Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, a affirmé avoir reçu, au siège de son parti à Rabat, Ilyas El Omari, secrétaire général du PAM, et Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), à leur demande. Et d’ajouter que, bien avant cette rencontre, il avait eu des entretiens téléphoniques avec le SG du PAM autour de l’affaire des enseignants-stagiaires.

Le quotidien se demande, d'ailleurs, si Ilyas El Omari et Driss Lachgar ne seraient pas en train de mettre à profit cette affaire des enseignants-stagiaires pour réaliser un rapprochement politique avec le PPS, d'autant que la rupture entre El Omari et Benabdallah a duré des années.Or, au sein du PPS, une seule explication est donnée à ce nouveau rebondissement dans les relations entre les deux partis: il s’agit d'un «flirt politique».

Et d’ailleurs, «la politique, c’est un peu comme le flirt… Si on veut aller plus loin, à un moment, il faut aller plus près», avait dit l’acteur et humoriste français, Michel Colucci, plus connu sous le pseudonyme célèbre de Coluche.

Par Mohamed Younsi
Le 31/03/2016 à 21h01