Les négociations entre Achraf Bencharki et les dirigeants du Zamalek tiennent toujours en haleine. Entamées depuis plusieurs mois, elles butent contre les exigences du joueur dont le contrat arrive à échéance en fin de saison.
Tenant fortement à leur meilleur attaquant et buteur patenté, les dirigeants ont tout tenté pour le prolonger d’au moins deux ans, avec une augmentation de ses émoluments. Le joueur a accepté mais a exigé une clause dans son nouveau contrat, à savoir une clause libératoire de 500.000 dollars, lui permettant de rejoindre un club en cas d’offres intéressantes.
Les responsables du Zamalek ne l’entendent pas de cette oreille et veulent porter la clause libératoire à 5 millions de dollars. Une véritable pomme de discorde qui risque de faire échouer les négociations entre les deux parties.
Interrogés par le site Sadaa Al Balad, des supporters du Zamalek estiment qu’en cas de départ, le joueur laissera un vide béant qu’il sera difficile à combler. Certains estiment que la direction du club «doit satisfaire à sa demande compte tenu de son apport remarquable pour le groupe».
D’autres, en revanche, jugent «exorbitantes» les exigences de l’attaquant et estiment que «c’est au Zamalek qu’il s’est fait un nom qu’il lui est redevable et que, par conséquent, il doit tenir compte de son état financier».
En tout cas, une chose est sûre: Achraf Bencharki bénéficie d’un important capital sympathie auprès des supporters du Zamalek.