C’est devenu habituel. À la veille ou à la fin de chaque compétition sportive, le nom d’Hervé Renard et son futur font le tour de la presse internationale. Le quotidien arabophone Al Akhbar daté du 6 février s’interroge sur le secret du foisonnement récent d’un nombre important d'articles qui parlent du sélectionneur national et de ses probables destinations.
Une situation qui oblige la Fédération royale marocaine de football (FRMF) à publier, à chaque fois, un communiqué pour rappeler qu’Hervé Renard est sous contrat avec le Maroc jusqu’en 2022.
Dernièrement, c’est la presse iranienne qui a associé le nom de Renard à sa sélection. Les Iraniens, présents au Mondial russe de l'été dernier, ont raté leur Coupe d’Asie en se faisant éliminer dès le premier tour. Beaucoup d’entre eux voient aujourd'hui que le technicien français serait le parfait remplaçant de Carlos Queiroz.
Les Émiratis sont aussi séduits par Hervé Renard et ils espèrent le voir sur leur banc de touche après avoir été dominés, voire humiliés à domicile par le Qatar en demi-finale de la Coupe d’Asie (4-0). Le nom de Renard a été, par le passé, aussi associé à la sélection algérienne ou encore celle égyptienne.
Il semble que la bonne entente entre le sélectionneur national et son employeur marocain dérange quelque part, selon le quotidien. D’autres voix s’élèvent faussement pour dire que c’est une façon pour l’entourage du technicien de mettre la pression sur la FRMF et tenter ainsi une mise à jour du contrat de Renard. Rien n'est moins vrai non plus.
Par ailleurs, quelques observateurs estiment que la réussite du Français avec les Lions de l’Atlas justifie tout simplement et amplement l’intérêt que lui portent les autres fédérations.