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NBA: les Boston Celtics remportent un 18e titre record

Les Boston Celtics, champions de la NBA 2024 © Copyright : DR
Les Boston Celtics, qui ont dominé la saison de NBA, ont eu raison des Dallas Mavericks (4-1) lundi pour décrocher un 18e titre record, faisant entrer le duo Jayson Tatum/Jaylen Brown dans la riche histoire de la franchise du Massachussetts.

La tête dans les mains, le sourire béat, les larmes aux yeux, Jayson Tatum a savouré les derniers instants d’une rencontre dominée de bout en bout (106-88) qui le fait entrer dans l’histoire de la prestigieuse Ligue, et permet aux Celtics de devancer les rivaux ancestraux des Los Angeles Lakers (17 titres) et reprendre le leadership des grandes franchises NBA.

«Savoir que l’on appartient à l’histoire… Tous les sacrifices valent le coup. Je me souviendrai de cette nuit toute ma vie, le match, les célébrations», a indiqué Tatum.

Boston a en effet habillé de vert des équipes restées dans les mémoires, menées par des légendes du jeu, dont le pionnier Bill Russell, conquérant du premier titre en 1957 et de dix autres bagues jusqu’en 1969, John Havlicek (huit titres dont les deux suivants en 1974 et 1976), puis Larry Bird (titres en 1981, 1984 et 1986) avant de ralentir à l’heure de la NBA moderne.

Le trio Kevin Garnett/Paul Pierce/Ray Allen avait offert le dernier trophée en 2008 avant que la franchise au trèfle n’entame sa reconstruction récente avec deux joueurs N.3 de la draft: Jaylen Brown (27 ans) en 2016 et Jayson Tatum (26 ans) en 2017.

«Frère» et «complice»

Nommé MVP de la finale, Jaylen Brown a immédiatement salué son « frère » et « complice » Tatum: les deux « Jay », indissociables, composent désormais le visage des Celtics et mènent un effectif complet qui a marché sur la NBA, d’abord lors de la saison régulière (64 victoires – 18 défaites, meilleur bilan), puis à l’occasion des play-offs (16 succès – 3 défaites).

Adroits au tir, puissants à l’approche du cercle et défenseurs athlétiques, les polyvalents Tatum et Brown cumulent toutes les qualités du joueur NBA moderne.

Autour d’eux, la franchise a patiemment assemblé un groupe complet, apportant l’été dernier les deux dernières pièces manquantes au puzzle, avec Jrue Holiday, défenseur redoutable déjà sacré avec Milwaukee en 2021, et le pivot letton Kristaps Porzingis, alliage rare de taille (2,18 m) et d’adresse au physique toutefois fragile.

Boston avait auparavant pris le risque gagnant de confier son équipe en 2022 au jeune et inconnu Joe Mazzulla (qui fêtera ses 36 ans le 30 juin), obsessionnel théoricien du jeu, admirateur et ami de l’Espagnol Pep Guardiola, autre grand cerveau du sport mondial.

«Coeur brisé»

Boston a su contenir en finale deux des attaquants les plus flamboyants de la NBA, le Slovène Luka Doncic et l’Américain Kyrie Irving.

«C’est une grande équipe, ils sont ensemble depuis longtemps, ils ont tout traversé ensemble. Ils jouent avec maturité, ils ont de grands joueurs, on peut en tirer des leçons. On va se battre la saison prochaine», a commenté Doncic.

Plus que dans les corps, c’est dans les têtes que Boston a su progresser après avoir connu deux revers majeurs ces deux dernières saisons.

En 2022, les Celtics avaient mené 2-1 en finale contre les Golden State Warriors avant de tomber face à la vista de Stephen Curry (4-2). L’an passé, déjà grands favoris, ils avaient subi la loi de l’outsider Miami et Jimmy Butler en finale de conférence est (4-3).

«Toutes nos expériences nous ont mené ici, a conté Jaylen Brown. Les fois où on a échoué de peu, on avait l’impression d’avoir laissé tomber la ville. Ca rend notre victoire encore plus douce. Il a fallu avoir le coeur brisé, avoir connu la honte, les défaites, pour arriver au sommet de la montagne.»

A l’image de sa saison sans grande frayeur, Boston a concassé Dallas lundi, s’envolant dès la fin du premier quart-temps (28-18) pour ne plus être revu, avec 31 points de Tatum, face aux 28 points de Doncic.

Héros de l’ombre, Prayton Pritchard a de nouveau réussi un panier au buzzer du 2e quart-temps du milieu de terrain, une habitude pour lui, qui a rendu ivre de joie le bouillant TD Garden, petit avant-goût des célébrations d’après-match sur le parquet.

Par Kamal Mountassir

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