"Les résultats financiers ont très substantiellement décliné lors de la dernière année", alerte le Bahreini. "On est face à un déficit qui atteint des proportions insoupçonnées si le navire ne change pas de direction.
C'est la triste réalité. D'ici 2018, la FIFA aura épuisé ses réserves si le statu quo actuel l'emporte et s'il continue à y avoir un manque substantiel de recettes provenant des droits TV et marketing. Le fait est que l'on parle de pertes massives."
"Les nouvelles propositions de certains candidats augmenteraient les dépenses d'un milliard de dollars sur une durée de quatre ans, auquel il faut ajouter des pertes annuelles en dizaines de millions", attaque-il ensuite.
"Mon plan ce n'est pas de mener la FIFA à la banqueroute, mais de la restructurer et la revitaliser. Personne ne peut honnêtement dire que s'il est élu président, l'argent des sponsors et des droits TV se remettra automatiquement à couler à flot.
Il faut d'abord réparer les dommages causés par la conduite du passé avant de devenir un partenaire désirable", insiste-t-il.
Selon les données transmises, celle-ci a enregistré 92,2 millions d'euros de perte (près d'1 MMDH) lors du dernier exercice comptable.