C’est la révélation qui aura l’effet d’une bombe. Le commissaire nigérien du match polémique, qui a opposé le Wydad à l’Espérance de Tunis à Radès, a déclaré que la VAR a bel et bien fait l’objet d’un sabotage, alors que selon une première version des faits, le dispositif était défectueux en raison du manque de certaines pièces.
Selon le commissaire du match, la VAR a été testée positivement quatre fois le jour précédant la rencontre. Or, à quelques minutes seulement du coup d’envoi, le système d'arbitrage vidéo a brusquement cessé de fonctionner. Ce qui n’est pas une première chez les Tunisiens. Il en donne pour preuve la finale de 2018, lors du match opposant l’EST à Al Ahly, quand la VAR a cessé de fonctionner et que les deux clubs ont décidé de disputer la finale après avoir été informés, rapporte Al Akhbar du 17 juin.
Cette révélation a été saisie au vol par le Wydad, qui l’a incluse à sa plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), à qui il demande de le déclarer vainqueur, sans avoir à rejouer la finale comme l’avait décidé la CAF.
Côté tunisien, le ministre de la Justice s’est réuni avec le président de l’EST et du patron de la Fédération tunisienne de football, pour décider et coordonner les démarches à entreprendre en vue de contrer l’offensive du Wydad devant les instances internationales de football et protéger les intérêts de l’EST.
Pour rappel, le Wydad a fait appel à des experts en droit sportif, avec une stratégie qui vise à éviter de rejouer la finale et obtenir une victoire en arguant de l’usage par le club tunisien de méthodes frauduleuses. Ce qui représente une entorse au principe de l’égalité des chances qui constitue le socle de l’esprit des compétitions sportives.