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Raja: récit d’un putsch avorté contre le président Said Hasbane

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Kiosque360. Nouveau rebondissement dans le feuilleton rajaoui. Les adhérents putschistes ont été obligés d’annuler l'assemblée générale extraordinaire, prévue hier jeudi, pour des raisons sécuritaires.

Pour les adhérents putschistes du Raja, tout devait recommencer jeudi 21 décembre dernier. Le comité directeur avait annoncé la tenue d’une assemblée générale extraordinaire pour faire chuter le président actuel et élire son successeur. Mais ils devront encore patienter pour voir Said Hasbane quitter le siège de la présidence. 

Dans sa livraison de ce week-end des 23-24 décembre, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia nous informe que ladite AGE, transformée en réunion, a été annulée. Pourquoi? Tout bonnement, parce que les autorités de la ville de Casablanca ont refusé de fournir une autorisation au comité directeur des Aigles verts.

Toujours selon le média arabophone, les responsables de la métropole craignaient le regroupement des supporters devant le lieu de la réunion, chose qui pouvait déclencher des émeutes et autres actes de vandalisme.

Pour rappel, le comité directeur du club omnisports avait appelé à cette réunion, ouverte à toutes les composantes du club, pour discuter de l'avenir de la section Football et la crise financière que traversent les vice-champions du monde 2013.

Le journal casablancais revient également sur le communiqué des groupes ultras du Raja dans lequel ils refusent le retour de l’ancien président, Mohamed Boudrika, et son ex-conseiller, Rachid El Boussairi.

Après ce nouvel épisode, les opposants de Said Hasbane n’ont plus qu’à attendre le 8 janvier 2018, date de l'assemblée prévue par le comité du Raja, pour connaitre, peut-être, le dénouement de cette histoire. 

Par Mohamed Yassir

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