Les limogeages se poursuivent dans le championnat marocain. La dernière victime est l'entraîneur du Tihad de Casablanca, Abderrahim Taleb, à qui l’on reproche les mauvais résultats en championnat de division 2, puisque le club n’a recueilli que quatre points lors des six derniers matchs, en plus de l’élimination prévisible en Coupe de la CAF. C'est du moins la justification des dirigeants du clubs à nos confrères d’Assabah, qui consacre un article à la valse des entraîneurs dans sa livraison du weekend des 27 et 28 février.
Mais les explications des responsables du club de Hay Mohammadi ont du mal à passer, surtout lorsque l’on sait que les poulains de Abderrahim Taleb ont eu fort à faire avec un calendrier frénétique imposé par la participation du club en Coupe de la CAF et les longues distances qu'ont dû parcourir les joueurs pour affronter leurs adversaires. Le limogeage de Taleb intervient quelques jours seulement après celui de Abderrahim Jrindou, entraîneur du MAS de Fès, qui a été remplacé illico par l’Argentin Miguel Angel Gamondi.
Le Rapide Oued Zem aussi s’est séparé de son coach, Youssef Fertout, qui a été remplacé par Azeddine Belkebir. Idem pour l'entraîneur du Moghreb de Tétouan, Youness Bellahmer, qui a cédé son poste à son adjoint Jamal Drideb, qui assurera provisoirement l’intérim. Côté Botola 2, Mhamed Lkisser a démissionné de son poste d'entraîneur du Kawkab de Marrakech.
Cette frénésie dans le limogeage des entraineurs interroge sur l’utilité de la loi sur l’entraineur mise en place il y a trois ans par la FRMF et qui était censée assurer plus de stabilité à ce poste au sein des clubs marocains.