C’est exactement le 13 mai dernier à Rabat, à 10h55 GMT, que Hakima El Meslahi a été priée, au moment où elle ne s’y attendait pas, de fournir deux échantillons d’urine pour un contrôle antidopage de routine.
Ce que la championne ne sait pas non plus, c’est que ce contrôle, réalisé hors compétition, a été piloté par le Comité régional antidopage (CRA) relevant de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
C’est en Suisse que les échantillons d’urine de Meslahi ont été examinés par un laboratoire spécialisé, qui a conclu à un resultat positif, synonyme de l'usage d’un produit dopant.
Meslahi a pourtant fait l’objet de plusieurs tests auparavant, qui se sont tous révélés négatifs. Mais il semble que le problème viendrait de comprimés que la taekwondiste prenait dans l’objectif de perdre du poids, afin de descendre de catégorie, en tentant de passer de celle de 62 kg à celle de moins de 57 kg.