Éliminé de la Copa Del Rey et distancé par le Barça, deux fois bourreau des Merengues en une semaine, Santiago Solari, le coach du Real, est sur un siège éjectable, et ne lui reste que la Champions League pour espérer gagner un titre cette saison, rapporte Le Figaro sport du 3 mars.
Malgré la défaite de samedi au Bernabeu contre le Barça (0-1), Solari a défendu son effectif et surtout sa manière de jouer. «La Liga se dispute jusqu'à la dernière journée. Peu importe la différence au classement. On va jouer jusqu'au bout tous les matchs», a-t-il déclaré.
Cette défaite remet sur le tapis les difficultés éprouvées cette saison par une formation madrilène orpheline de Cristiano Ronaldo, parti à la Juventus de Turin.
Nommé fin octobre au lendemain de l’humiliation du 5-1 au Camp nou, en lieu et place de Julen Lopetegui, Solari a su redresser la barre en lançant de jeunes joueurs pour donner du tonus à son groupe qui semble épuisé par trois années de succès successifs en C1.
Comme Reguilon et Valverde, l’autre arme secrète de Solari est Vinicius. Le virevoltant Brésilien de 18 ans était supposé sauver les meubles des Merengues, mais le joueur en manque d’expérience, bute toujours sur le dernier geste.
Un constat d’impuissance avoué par le capitaine Sergio Ramos: «Au final, le football est une question d'efficacité, de savoir marquer et nous n'y sommes pas parvenus. L'adversaire a été plus efficace et ce sont les buts inscrits qui comptent. Nous avions l'opportunité de les battre et de réduire l'écart (en Liga) mais cela n'a pas été le cas.»
Selon Le Figaro, un second changement d’entraîneur en cours de saison ne semble pas à l’ordre du jour, surtout pas avant un 8e de finale retour de Ligue des champions face à l’Ajax Amsterdam le mardi prochain.