Dans le cadre de leur rassemblement du mois d’octobre, les Lions de l’Atlas affrontent la Libye, le 11 au stade d’honneur d’Oujda, puis le Gabon, le 15 au Grand stade de Tanger, en matchs amicaux.
Sur le papier, ces deux sélections semblent à la portée du Maroc, qui veut préparer les éliminatoires de la CAN 2021 qui démarrent en novembre. Mais elles ont des atouts à prendre en considération.
En Libye, de dangereux locaux
En Libye, 102e nation mondiale au classement FIFA, les Locaux ont la part belle au sein de l’équipe nationale. Sur les 33 joueurs retenus par le sélectionneur local Jalal Damja pour le rassemblement marocain (5-21 octobre), 21 sont issus du championnat libyen (dont 9 d’Al Ittihad et 7 d’Al Ahli), et 12 sont professionnels (2 en Europe, 1 dans le Golfe et le autres en Afrique).
Et les stars des Chevaliers de la Méditerranée sont bien connues au Maroc. Il y a d’abord Sanad El Warfali le défenseur central du Raja de Casablanca. L’autre vedetett, c’est le milieu de terrain polyvalent Anis Saltou (Etoile du Sahel, Tunisie) qui était annoncé avec insistance dans plusieurs clubs de la Botola.
Pour rappel, le championnat local est à l’arrêt pour des raisons sécuritaires.
Le Gabon revanchard
La dernière fois que les Panthères ont croisé le chemin des Lions de l’Atlas, c'était en éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 et Khalid Boutaïb avait assommé les espoirs gabonais avec un superbe triplé, le 7 octobre 2017.
Depuis, le Gabon a aussi échoué en éliminatoires de la CAN 2019 (3e du groupe C derrière le Mali et le Burundi) avec 2 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Un cuisant échec qui a poussé Pierre-Emerick Aubameyang, star de l’équipe, à prendre ses distances.
Mais le joueur revient, probablement très revanchard. Fort de ses stats (7 buts en 8 matchs de Premier League avec Arsenal) et son expérience de capitaine en sélection, PEA souhaitera certainement soigner son retour.