Botola 2016/2017: à quoi s'attendre en cette 6e saison du "professionnalisme" amateur ?

La Botola D1 aborde sa 6e saison de professionnalisme. Exit les petits détails manquants, ou déréglages des 5 premières années. Cette saison on s’attend à voir du professionnalisme en bonne et due forme, et quelques clubs ont déjà donné l’exemple, à l’instar du Fath union sport de Rabat, qui a été sacré champion du Maroc 2016, grâce à une excellente gestion administrative et une bonne direction technique.

Le FUS poursuivra sûrement sur sa lancée, et n’a pas de raison pour faire un pas en arrière. Bien au contraire, les Fussistes se sont renforcés dans tous les secteurs de jeu, sans forcément débourser de grands montants. Des noms très convoités du championnat ont choisi de rejoindre le groupe de Walid Regragui, grâce à sa stabilité et son professionnalisme. On pense à Ahmed Jahouh, Karim Benarif, etc.

L’autre favori du championnat, le WAC, champion en 2015, et détrôné par les représentants de la capitale la saison dernière, fait de son mieux pour être prêt lors de son entrée en lice en championnat, jeudi prochain en match retard. En recrutant quelques nouvelles stars, il devra néanmoins faire avec un calendrier chargé, puisque les Rouge et blanc comptent bien aller jusqu’au bout en Ligue des champions africaine, qui se termine en novembre prochain, avant de reprendre en février/mars son édition de 2017.

L’AS FAR, pour sa part, compte bien retrouver les sommets du football national. Avec à sa tête Abdelmalek El Aziz, le club a signé une excellente phase retour et compte bien maintenir son bon rythme de croisière. Les militaires ont eux aussi recruté durant l'entre-saisons pour se renforcer, et leurs supporters s’impatientent.

Tout comme ceux du Raja, le club vert sort de 3 saisons blanches consécutives, et ses fidèles commencent à perdre patience. Pourtant, depuis que M’hamed Fakhir a été nommé à la tête du club, tout semble aller bon train. Le coach a pu convaincre quelques noms pour rejoindre son projet avec le Raja, bien que le club ne soit pas en mesure de s’aligner aux grandes exigences financières, à cause de la crise. Il a suffi de quelques mots pour convaincre Jawad El Yamiq pour venir renforcer la défense des Verts.

Ce qui est certain, c’est qu’on ne peut pas sortir de favori pour le titre de champion en 2017. Les clubs sont très proches et, mis à part ces 4 clubs cités, tout le reste a sa chance. L’IRT l’a bien prouvé la saison dernière, bien que fraîchement promu en Botola D1. Les joueurs de la ville du détroit ont en effet sorti des matchs de haut niveau; qui ont fait que l’Ittihad ait terminé 3e du championnat. Avec un peu plus d’expérience ils auraient bien pu créer la sensation en fin de saison.  Tout reste donc jouable, et toutes les équipes croient en leurs chances de consécration.