Pour Abdelhak Benchikha, l'entraîneur du DHJ, la récente victoire de son club face au Youssoufia de Berrechid, l’a fait revivre, lui qui souffrait des mauvaises prestations qui s'enchaînaient. "Ces rebondissements donnent au football davantage de suspense, et c’est un plaisir pour les antraîneurs", estime le technicien algérien, repris par le quotidien Assabah daté du 3 mai.
"Nous avons très bien réagi après les nombreux encouragements que nous avons reçus de la part de toutes les parties prenantes de la ville et j’espère que cette victoire donnera le départ d’une série”, ajoute l'entraîneur. Le club a d’ailleurs attendu 40 jours après sa dernière victoire pour remporter un nouveau succès qui n’est que le troisième de la saison. Une situation à laquelle le DHJ n’est pas habitué.
Mais selon Assabah, qui prend la défense de Benchikha pour avoir accepté de s'occuper d'une équipe en plein transition, la crise économique due au Covid-19 a obligé de nombreuses formations à revoir la façon de dépenser l’argent. Si le DHJ a pris l’habitude de recruter de grands noms, il était aussi un habitué des litiges à cause de non-paiements des salaires ou des primes. Le club, et en adoptant cette approche, a délaissé la formation et plusieurs de ses joueurs brillent actuellement ailleurs, comme Bouftini, Serghate, El Khadraoui ou encore Bouabdallah.
Cette année, et en parallèle de la volonté du DHJ de changer d’approche et de compter sur sa jeunesse, le club a perdu tous ses cadres très rapidement. Pour le public, cela est difficile à accepter surtout après avoir été tout proche du titre ces dernières années.