Entre Le Royaume et tandem FIFA-USA le désamour continue. Une semaine après l’humiliation dans la course au Mondial 2026, le Maroc vient de se faire flouer une nouvelle fois, sur le terrain cette fois. Lors de la rencontre face au Portugal disputée mercredi à Moscou, les Lions de l’Atlas ont subi de plein fouet le manque de diligence à leur égard, de la part de l’arbitre Mark Geiger, citoyen américain, et de la FIFA, via son service inutile -dans ce cas- d’assistance vidéo aux arbitres (VAR).
Usual suspects
Trois situations litigieuses réclamaient objectivement un examen vidéo lors de cette rencontre cruciale pour l’avenir des coéquipiers de Benatia dans ce Mondial. Deux d’entre elles concernent le défenseur Pepe, ancien du Real Madrid, et donc formé à bonne école avec l’Espagnol Sergio Ramos, suivez mon regard… Que s’est-il passé? Sur un corner portugais, la brute de Besiktas va charger Khalid Boutaïb dans le dos, empêchant le marocain de sauter pour reprendre le ballon de la tête. Ronaldo en profite pour surgir devant Da Costa et marquer le seul but du match.
Pepe s’illustrera encore un peu plus tard en commettant une faute de main dans sa surface. Sans conséquence…
A la 30e minute c’est de nouveau Boutaïb qui est méchamment déséquilibré dans la surface portugaise, par José Fonte cette fois. Là aussi rien ne se passe au niveau des arbitres. Pourquoi?
VAR pour tous?
L’assistance vidéo aux arbitres (VAR) fait ses grands débuts en Coupe du Monde. Cette nouveauté est censée éviter les grandes erreurs arbitrales qui polluent le football. Or, hier, le système n’a pas fonctionné, car il demeure à l’appréciation de l’arbitre principal. Donc humain. Avec tous les travers que cela peut engendrer. L’Américain Mark Geiger était hier le seul habilité à prendre la décision de faire appel à la technologie, afin de réparer l’injustice. Mais il a sciemment choisi de ne rien faire, se rendant complice des agissements anti-sportifs de la Seleçao das Quinhas. Ses assistants n’ont pas bronché, et les techniciens placés dans la salle dédiée à cette innovation non plus. Un comble. Circulez y’a rien à voir. De là à crier au complot il n’y a qu’un pas…
Le Maroc trop gentil?
Dès la fin de la rencontre Hervé Renard a fustigé les non-décisions du corps arbitral au micro de nos confrères diffuseurs de la rencontre. Aux moments incriminés il n’a pas hésité à monter au créneau auprès du 4e arbitre pour défendre les intérêts du Maroc.
Avant lui, Medhi Benatia s’est plaint à plusieurs reprises auprès de monsieur Geiger, sans obtenir gain de cause. Peut-être aurait-il fallu insister au risque d’être menaçant. Le règlement et la morale sportive l’interdisent mais quand l’éthique footballistique est ainsi bafouée, la fin justifie les moyens.
Rien ne dit que le Maroc aurait fini par prendre les trois points mais c’est une question de principe. Les Lions de l’Atlas ont lutté contre l’adversité et, pour leur très bonne prestation face au Portugal, méritaient un troisième match à enjeu. Mais le Royaume n’a pas été respecté.
Aux yeux de Mark Geiger et de la FIFA, le Maroc reste un “petit” pays. C’est profondément injuste et détestable même si cela n’est en aucun cas une excuse, pour ne pas avoir battu l’Iran au premier match.
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