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Le PSG dirigé par le clan Neymar?

Neymar: Barcelona - PSG, 222 millions d'euros. © Copyright : DR
Le collectif Paris United vient de publier un livre sur le club de la capitale, “PSG: révélations d'une révolution”. Cet ouvrage explosif nous plonge dans les arcanes du club parisien. Extraits.
Le grand Maurice Chevalier ne s’en cachait pas: “Paris sera toujours Paris! La plus belle ville du monde. Malgré l'obscurité profonde, son éclat ne peut être assombri. Paris sera toujours Paris! Plus on réduit son éclairage, plus on voit briller son courage, plus on voit briller son esprit. Paris sera toujours Paris!”. Le célèbre chanteur français avait vu juste. La ville lumière est sublime à tous points de vue. Son héritage architectural et sa diversité culturelle font d’elle une des plus belles villes de l’Hexagone et d’Europe.

Cependant, la capitale française avait un seul point faible. Berceau de l’olympisme moderne et de la Coupe du Monde de football, elle peinait à placer son club, le PSG, parmi les grandes écuries mondiales, tels le Real Madrid, le FC Barcelone, le Bayern Munich, ou encore le Milan AC. Une anomalie que les Qataris ont décidé de corriger.

Après le rachat du club en 2011, Nasser Al-Khelaïfi a bâti à coup de millions, un solide bastion. Il a ramené quelques grands noms au Parc des Princes, tels Thiago Silva, Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani ou encore Marco Verratti. Mais le transfert qui allait définitivement placer le PSG dans une autre dimension reste celui de l’ancien Barcelonais Neymar, contre la somme mirobolante de 222 millions d’euros, un record.
Mais si ce Paris Saint-Germain 2.0 a marché sur la France, il peine toujours à atteindre le premier objectif fixé par l’Emir du Qatar: remporter la Ligue des Champions.

Certains expliquent cet échec au manque d’expérience du club, d’autres à la gestion hasardeuse de ses dirigeants. Le collectif Paris United, référence sur l'actualité interne du PSG, vient de publier ce mardi 27 mars un livre révélations sur les coulisses du club de la capitale (“PSG : révélations d'une révolution”). Dans cet ouvrage, le groupe du supporters parisien nous dit tout.

Au nom du père!

Depuis l’arrivée en fanfare de son fils au PSG, Neymar Senior a cru que tout lui était permis. Omniprésent dans le vestiaire, il a ainsi formulé des demandes assez inattendues au PSG, allant même jusqu'à s'immiscer dans la composition d'équipe. “En début de saison lorsque les tensions naissaient, les proches d'Edinson Cavani indiquaient que ce dernier pourrait partir en 2018, alors que Neymar Senior soumettait régulièrement le nom de Coutinho au club, avec le replacement de Mbappé en pointe. Petit pêle-mêle de ses doléances: réintégrer Ben Arfa, que son fils trouve performant à l’entraînement, faire jouer Lucas plus souvent. Titulariser Trapp, qui possède une compagne brésilienne. Puis laisser les penaltys à son fils. Jugé "fou" par Antero Henrique, le père de la star est géré au quotidien par Zahavi (un intermédiaire proche du PSG, qui sera aussi dans le coup pour Kylian Mbappé, ndlr). Il calme parfois le clan Neymar, qui prend trop de place, y compris dans l'esprit de la star”, nous append le livre.

Sarkozy, le Calife à la place du Calife

Mais le paternel de la star brésilienne n’est pas le seul étranger qui s’immisce dans les affaires du club. L’ancien président de République a joué de ses relations pour faciliter l’arrivée de Naymar: “il s'implique en activant ses réseaux au ministère des Sports. L'ancien président fait du lobbying afin que l'État ne se penche pas trop sur le montage financier, donc les taxes. Il est prévu au départ que le joueur ne paie pas d'impôt sur le revenu à hauteur de 50% pendant cinq ans”. 

Vestiaire du PSG, le grand bazar

Mais le symbole du manque d’autorité de l’institution PSG reste son vestiaire. L’entraîneur espagnol Unai Emery s'est étonné que tant de monde entre dans le vestiaire. “L'entraîneur espagnol comprend de moins en moins l'organisation du club parisien. Il grogne en interne, demande à Nasser Al-Khelaïfi un véritable patron à la tête de la direction sportive. L'effectif évolue dans une sorte d'anarchie. La responsabilité n'est nulle part. Pendant un an, le Basque demande explicitement que le vestiaire soit "sanctuarisé". Sans que sa demande aboutisse. À chaque fin de match au Parc des Princes, des dizaines de personnes débarquent dans un vestiaire aux airs d'aérogare. Rentre qui veut. Prend des selfies qui le souhaite. Au début des entraînements, 30 personnes circulent parfois dans les couloirs du Camp des Loges. (...) Il déplore qu'à certains niveaux les petits clubs de Lorca et Almeria soient mieux structurés."

Bref, à Paris, il y a tout pour être heureux. Et si Maurice Chevalier était toujours de ce monde, il ne nous aurait pas contredits...

Par Adil Azeroual

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