Les stades en pelouses synthétiques souffrent

Dans son édition du 9 décembre, Assabah tire la sonnette d’alarme sur la situation des gazons synthétiques installés sur de nombreux stades dans le cadre d’une stratégie de la FRMF. Le journal, qui a visité de nombreux terrains, a relevé la déplorable qualité des pelouses qui s’explique principalement par l’utilisation excessive des stades. Ces pelouses souffrent aussi d’une organisation approximative du calendrier organisationnel et aussi d’un manque cruel de maintenance. Le quotidien explique qu’un grand nombre des stades n’a jamais pu bénéficier d’un programme de maintenance ou même de surveillance. 

Si le cahier des charges initial prévoit 34 heures d'entraînement par semaine, beaucoup de terrains ne connaissent presque aucun moment de répit. Pis encore, le minimum, qui est un simple arrosage avant chaque séance d'entraînement, n’est que très rarement respecté. Aussi, selon Assabah, les pratiquants sont, théoriquement, obligés d’utiliser des chaussures spécialement dédiées à ce type de gazons, mais très rares sont ceux qui respectent cette directive. 

Assabah explique aussi que la décision prise l’année dernière par le ministère des Sports de rendre gratuit l’accès à ses infrastructures n’a pas eu un effet positif sur l’état des pelouses. Une initiative qui a poussé de nombreuses personnes à créer des associations sportives pour profiter de ces stades.

D'ailleurs, la FRMF regrette la gestion de quelques stades qui ont été attribués à des clubs amateurs. La fédération s’étonne même que de nombreuses infrastructures ne soient pas gardées et que les délégués du ministère des Sports ne fassent pas le nécessaire. 

Si, à l'époque, ces terrains synthétiques étaient considérés comme des revolutions, leur situation actuelle impose le désenchantement.