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Pelé, Roberto Carlos, Cruyff, Veron... Ces joueurs revenus sur leur retraite

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Kiosque360. Après avoir rangé les crampons, plusieurs gloires du football sont revenues sur leur décision en vue de renouer avec la magie des stades. Argent, addiction aux supporters ou simple besoin de jouer au foot… les raisons sont multiples, mais tous les chemins mènent au stade.

Cinq mois après avoir annoncé sa retraite sportive, l’ancien joueur des Bleus, Djibril Cissé, vient de signer avec le club d’Yverdon Sport (D3 suisse). A trente-cinq ans, il a choisi, comme d’autres avant lui, de revenir sur son départ à la retraite, indique le quotidien France Football du 6 juillet.

L’ancien joueur de l’OM n’est pas le seul à faire une «rechute». Johan Cruyff, a prolongé le plaisir jusqu’en 1984, même s’il a pensé arrêter sa carrière de joueurs avant la Coupe du monde de 1978. Le Ballon d’Or néerlandais rejoindra les États-Unis et le club de Washington Diplomats, avant de finir sa carrière chez lui, aux Pays-Bas.

Auparavant, Pelé a trente-quatre ans, trois coupes du monde et deux Copas Libertadores au compteur, quand il annonce sa retraite sportive en 1974. Mais le «Roi» Pelé décide de s’engager avec les New York Cosmos. Aux États-Unis, il remportera le Championnat en 1977, dernier titre d’une carrière bien remplie.

Plus surprenant, l’Argentin Juan Sebastian Veron (42 ans) joue toujours. Il avait pourtant annoncé en 2012 puis en 2014 qu’il arrêtait le football. Cette année, avec l’Estudiantes de La Plata, club dont il est le président, Juan Sebastian Veron a disputé cinq rencontres de Copa Libertadores. Une compétition qu’il avait remportée en 2009.

Roberto Carlos, probablement le meilleur latéral gauche de tous les temps, avait officialisé sa retraite sportive en août 2012. «C’est le moment de raccrocher», avait déclaré le Brésilien et ancien Galactique du Real Madrid, alors âgé de trente-neuf ans. Plusieurs expériences d’entraîneurs, notamment en Turquie, ont suivi pour le champion du monde 2002.

En 2015, il accepte une offre du Delhi Dynamos FC, qui lui propose un poste d’entraîneur-joueur dans le Championnat indien. Un an plus tard, Roberto Carlos raccroche de nouveau pour se consacrer uniquement à sa fonction sur le banc de touche.

Par Fayçal Ismaili

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