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Pourquoi notre Botola est si nulle?

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Cette semaine 4 matchs de Botola se sont terminés sur un score vierge, et l’ensemble des 6 matchs joués entre mercredi et samedi se sont terminés sur un nul. C'est quoi le problème?
Des matchs nuls à répétition et zéro spectacle. Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans notre chère Botola Pro? Est-ce que cela se traduit par une baisse de régime à l’approche de la fin de saison? L’identité du champion demeurera-t-elle mystérieuse jusqu’à la 30e et ultime journée? Le rythme imposé à certains joueurs (certains ont joué le CHAN et beaucoup jouent des compétitions africaines) est-il trop intense? Éléments de réponse…

Un rythme corsé

Le WAC, le DHJ, le Raja et la RSB sont tous engagés soit en C1 ou en C3. Les joueurs de ces clubs sont parfois amenés à jouer trois matchs en l’espace de 10 jours, des fois moins. À un moment donné, il est naturel de voir les signes de fatigue apparaitre. D'ailleurs, Juan Carlos Garrido, l’entraîneur du Raja, s’en plaint constamment.

23 joueurs issus de clubs du haut du classement ont joué le CHAN, durant trois semaines environ, et certains d’entre eux ont même été appelés par Hervé Renard en équipe A. 

Quelques stades à rénover

Il y a un réel problème avec certains stades de la Botola. Entre les matchs reportés pour intempéries, ceux où il y a des glissades en série, et d’autres ou les joueurs deviennent invisibles à cause du soleil qui tape sur un coin et pas sur un autre, certains clubs gagneraient à se munir de belles enceintes. 4 équipes sont engagées en compétitions africaines et seront amenées à accueillir de nombreux adversaires en phase de groupes.

Il est vrai qu’un travail colossal a été fait ces quatre dernières années en perspectives des échéances que le Maroc accueille régulièrement. Mais, il doit en demeurer ainsi afin que le pays puisse se munir de stades à la hauteur de ses ambitions.

Trop d’instabilité

Au niveau des résultats, comme à celui des staffs techniques, il y a bien souvent, trop d’instabilité. Ça ne peut pas être bénéfique. Les joueurs comme les entraîneurs changent souvent et ce n’est pas toujours pour le meilleur. Les cadors doivent souvent dire adieu à certains de leurs meilleurs joueurs (Achraf Bencharki, Jawad El Yamiq, Abderrahim Makrane, Mourad Batna, Walid Azaro…) qui nourrissent de plus grandes ambitions.

La valse des entraîneurs est également un sujet récurrent. Cette saison encore, plus de 8 coachs ont quitté leurs postes. Désireuse d’en finir avec cette tendance, la FRMF a mis au point une loi interdisant à un technicien de coacher deux équipes différentes sur une seule et même saison.

Une averse qui s’en ira

Considéré comme un des meilleurs championnats en Afrique, (4e derrière la Tunisie, l’Egypte et le Congo) la Botola peut connaitre des pannes de ce genre mais, elle peut régaler dès la journée suivante. Les équipes peuvent être expéditives puis buter sur un mur. Mais l’essentiel, c’est qu’elle change et évolue depuis quelque temps…. pour le meilleur. Du moins, on l’espère!

Par Oumeïma Er-rafay

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