Ligue des champions CAF: Allez Wydad! Forcez la porte de l'histoire!

Les supporters du Wydad ont bien du mal à dormir depuis la qualification en finale de Ligue des Champions aux dépens de l'USM Alger, la semaine dernière. Le club de la capitale économique a réalisé l'exploit de se qualifier en finale, mais le plus dur reste à faire car en face, c'est juste le pire adversaire possible à ce stade de la compétition. 

Octuple champion d'Afrique, Al Ahly a l'habitude des grands rendez-vous contrairement au Wydad sans expérience continentale avant ces quelques années. Deux équipes aux profils différents, aux histoires différentes et aux ambitions croisées. Si le Wydad est en train de se reconstruire une image sur le continent depuis quelques années, le club cairote veut retrouver son trône. Le club qui aura le plus envie, l'emportera à la fin et nul doute que les Casablancais sortiront les crocs. 

L'avantage moral pour le Wydad, est que la dernière confrontation à Casablanca, la victoire était au rendez-vous (2-0). Plus de blocage psychologique, Ammouta et les siens connaissent désormais l'adversaire et ne joue pas que face à un grand nom du football africain. En deux confrontations, on avait vu deux visages du WAC. Un premier timide et dépassé en Égypte, qui s'est incliné 2-0 par inexpérience, et le second était totalement différent. 

À Casa, on avait retrouvé un Wydad engagé, en confiance et qui ne recule devant rien. L'envie de gagner débordante qu'on avait vu au complexe Mohammed V ne doit pas disparaître à Alexandrie aujourd'hui. Pas de place, et surtout pas le temps pour les flottements en défense. La confiance doit être ressentie une fois que les Wydadis prennent le ballon aux pieds pour le garder, le faire tourner, faire stresser et agacer l'adversaire qui aura toute la pression du monde sur ses épaules. Car les favoris, c'est les Égyptiens... mais le Wydad adore jouer les troubles fêtes, le WAC nous a habitué à surprendre les plus grands du continent, et quelque chose nous dit que ça ne changera pas ce soir (18h).