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Affaire Naciri-Bioui: le procès démarre le 23 mai

Said Naciri (dr) et Abdenbi Bioui. © Copyright : DR
Le procès de Saïd Naciri, Abdenbi Bioui et 23 autres co-accusés, poursuivis dans le cadre de l’affaire dite de «l’Escobar du Sahara», va démarrer le jeudi 23 mai, apprend Le360 de sources judiciaires. Voici la longue liste des principales accusations retenues contre les deux accusés.

La Cour d’appel de Casablanca vient de fixer la date du début du procès de Saïd Naciri et Abdenbi Bioui, respectivement ancien président du Conseil préfectoral de Casablanca et ex-président du Conseil régional de l’Oriental. Selon des sources judiciaires, le procès démarrera le jeudi 23 mai, et impliquera un total de 25 accusés, dont une vingtaine sont poursuivis en état d’arrestation et incarcérés à la prison locale Aïn Sebaa, communément appelée Oukacha.

Au terme d’une instruction qui a duré plusieurs mois, Abdenbi Bioui est poursuivi, entre autres, pour «faux en écriture publique», «faux et usage de faux», «extorsion de fonds», «falsification», «participation à une entente en vue de la détention, l’exportation et la commercialisation de drogues», «recel», «usage de faux en écriture publique», «faux témoignages», «mise en service de véhicules sans immatriculation», «complicité et tentative d’exportation de stupéfiants sans autorisation des autorités compétentes».

Quant à Saïd Naciri, il est poursuivi, entre autres, pour «faux en écriture publique avec usage de faux», «escroquerie», «faux et usage de faux», «recel d’objets obtenus à l’aide de délits», «manipulation et falsification de chèques», «tentative d’exportation et de commercialisation de drogues sans autorisation», «importation de devises étrangères sans autorisation des autorités compétentes», «trafic d’influence», «facilitation de l’usage de drogues», et «participation à une entente en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de drogues».

Le 21 décembre 2023, le juge d’instruction, sur requête du procureur général du Roi près la cour d’appel de Casablanca, a décidé de poursuivre 25 personnes, dont 20 en état d’arrestation et cinq autres en liberté provisoire avec confiscation des passeports et interdiction de quitter le territoire.

Par Rahim Sefrioui

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