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Mondial 2026. Fouzi Lekjaâ: "Grâce au roi Mohammed VI, le Maroc peut compter sur le soutien inconditionnel de plusieurs pays"

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Le compte à rebours est désormais lancé pour l’organisation de la Coupe du monde 2026 de football. Le Maroc, qui en est à sa cinquième candidature, est en lice face au dossier conjoint du trio Etats Unis-Canada-Mexique.

Le nom du pays hôte de cette édition, la première qui sera disputée à 48 équipes, au lieu de 32 actuellement, sera dévoilé le 13 juin 2018 lors des travaux de la 68e session de l’Assemblée générale de la FIFA, à la veille du coup d’envoi de la Coupe du monde 2018 en Russie.

Le Maroc, qui avait déjà postulé pour la Coupe du monde en 1994, 1998, 2006 et 2010, mise sur cette cinquième candidature pour abriter la plus grand-messe footballistique de la planète.

A cet effet, le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a souligné que le Maroc “croit sérieusement” en ses chances pour l’organisation de l’édition 2026.

“Le Maroc a déposé un dossier de candidature complet, logique et réalisable, répondant parfaitement à tous les critères et conditions énoncés dans le cahier de charge de la FIFA” pour l’organisation de cet événement, a affirmé M. Lekjaa dans un entretien accordé à la MAP .

“Le Maroc est en mesure d’abriter le Mondial-2026 et d’en assurer la réussite, comme il l’a prouvé par le passé lors d’importantes manifestations qu’il a abritées, telles les deux éditions de la Coupe du Monde des Clubs (2013-2014)”, a fait remarquer le responsable fédéral, faisant savoir que le Royaume fut le premier pays africain à avoir déposé sa candidature pour l’organisation de la plus prestigieuse des compétitions footballistiques au monde, mais la chance n’était pas de son côté.

M. Lekjaa, également vice président de la CAF, souligne, dans ce sillage, que le Royaume, fort de ses précédentes expériences et nourri d’espoir et de détermination, revient pour la cinquième fois pour déposer sa candidature dans une tentative de s’accaparer le privilège d’abriter cette manifestation, dont il a été le premier pays arabe et africain à atteindre le stade des 8è de finale (Mexico-1986).

   Dans ce sens, M. Lekjaa a expliqué que le Maroc a présenté sa candidature pour organiser le Mondial-2026 eu égard aux infrastructures de haute qualité dont il dispose, en l’occurrence des stades modernes, des autoroutes, des hôpitaux et des hôtels haut standing, ainsi que d’autres atouts parmi lesquels sa stabilité et sa position géographique stratégique.

A travers cette candidature, a indiqué le président de la FRMF, le Maroc veut honorer l’Afrique et le football africain, estimant qu’il est “injuste” que ce continent, qui regorge de talents footballistiques évoluant au sein des plus grands clubs du monde”, n’a eu qu’une seule fois l’honneur d’organiser un tel événement.

Dans sa quête de relever ce défi, le Maroc est motivé par sa forte détermination à concrétiser le rêve de toute une nation, fort en cela d’un dossier crédible et sérieux, au nom aussi des intérêts de l’Afrique où le Royaume souhaite ramener cette compétition d’envergure pour la deuxième fois après l’Afrique du Sud en 2010.

Après une première candidature au titre de l’édition 1994, confiée aux Etats-Unis, le Maroc avait une nouvelle fois déposé sa candidature pour abriter l’événement en 1998 avec un dossier plus solide, face cette foi à la Suisse et à la France, mais la FIFA avait écarté la candidature helvétique, offrant au dossier de l’hexagone les voix européennes. Le Maroc a donc naturellement perdu sa course pour l’organisation du mondial en obtenant 7 voix contre 12.

En 2006, le Royaume revient à la charge une troisième fois, mobilisant toutes ses composantes pour faire de ce rêve une réalité, mais la surprise fut de taille puisque l’Allemagne a été désignée pays hôte.

La commission exécutive de la FIFA a ensuite voté, le 3 août 2000 plus précisément, le concept d’alternance entre les continents, approuvé à Zurich (Suisse) lors du 52e congrès FIFA, rendant ainsi à l’Afrique tout son droit d’organiser la Coupe du monde, dès 2010. Le Maroc y était encore fois candidat, mais l’organisation a été attribuée à l’Afrique du Sud.

Sur le terrain, le Maroc a été le premier pays africain à accéder au 2è tour d’une Coupe du monde, en 1986 au Mexique. Le Royaume a également été le premier pays d’Afrique à avoir aligné un joueur en Coupe du monde, en l’occurrence Abderrahmane Belmajdoub qui, en 1954 en Suisse, a joué pour la sélection de France.

Le Maroc a aussi été le premier pays africain à abriter la Coupe du monde des clubs, en 2013 (Marrakech-Agadir) et en 2014 (Marrakech-Rabat), un rendez-vous qui connu un grand succès, surtout au niveau organisationnel et de la présence du public.

Concernant le soutien de pays arabes et africains à la candidature du Maroc pour l’organisation du Mondial-2026, M. Lekjaa a relevé que le Royaume bénéficie de “l’appui inconditionnel” des pays frères et amis.

“Grâce à la politique clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, qui a permis au Maroc de conforter sa place privilégiée sur les plans continental, arabe et international, le Royaume peut compter sur le soutien inconditionnel de pays arabes, africains et européens frères et amis”, a souligné le président de la FRMF.

La position géographique stratégique du Maroc, proche de l’Europe, constitue un autre atout pouvant renforcer ses chances de gagner le pari d’abriter enfin cette grand-messe footballistique planétaire.

Par Le360 (avec MAP)

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