Les clubs de la Botola sont prévenus. Tout joueur qui a été privé de son salaire pendant deux mois verra son contrat rompu automatiquement. Il s’agit d’une circulaire envoyée par la FIFA à la FRMF avec ordre d’application immédiate, révèle Assabah du 17 juillet.
Cette nouvelle disposition a créé un vent de panique à la fédération et au sein des clubs qui trainent plusieurs litiges devant le comité spécialisé de la FRMF et parfois même devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Souvent, ces mêmes clubs ne paient pas dans les temps les salaires des joueurs. Grâce à cette injonction de la FIFA, ils risquent désormais gros.
Pour minimiser l’impact de la circulaire de la FIFA, Assabah rapporte que les clubs ont essayé d’évacuer les primes de signature de cette nouvelle réglementation. Or, la FIFA a parlé des salaires et autres engagements financiers des clubs, d’autant plus que dans les clubs professionnels, les salaires sont payés annuellement.
Au Maroc, les non-paiements des salaires mensuels et surtout les primes de signature ont généré une cascade de litiges qui opposent les clubs aux joueurs, sans constituer une raison valable de rupture du contrat liant les deux parties.
Au cas où le joueur n’a pas été payé pendant trois mois, les clubs ont tendance à avancer au joueur le salaire d’un mois pour éviter la rupture du contrat qui permet au joueur de saisir les instances compétentes pour obtenir son dû. Une manière de détourner la réglementation et éviter les sanctions de la fédération.