L’avant-centre était un imposteur
Croyons-nous encore inconditionnellement ce qui est écrit, "bila kayf" (sans demander comment)?
Croyons-nous encore inconditionnellement ce qui est écrit, "bila kayf" (sans demander comment)?
Et puis quoi encore? Va-t-on attendre un tifo sur les sinistres chambres à gaz avant de trouver à redire?
A lire aujourd’hui la presse autour du football, on rencontre des mots propres à la violence des affrontements entre armées adverses. Un langage de haine et d’adversité. Et après, on s’étonne que certains matchs se terminent par des bagarres générant morts et blessés.
Ce cri de ralliement est parti des travées du complexe Mohammed V à Casablanca. On l’entend de plus en plus dans d’autres stades du royaume. Il est arrivé même sur les terrains de l’Algérie voisine.
Les manifestations au Liban sont à l’image de sa société, aussi bien que le football marocain est à notre image. En perte de vitesse, de citoyenneté et avant tout de politesse.
D’Aristote à maâme Michu la concierge, en passant par Montesquieu et Hegel, on a toujours prétendu que l’esprit ne soufflait que sous les températures tempérées.
Face à une femelle qui voulait faire son intéressante en prédisant une défaite du Maroc face au Bénin, l’animateur a failli en avaler son sifflet. Bien décidé à lui mettre une raclée, comme on dit chez les sportifs, il lui a répondu, gonflé à bloc à la mauvaise foi et à la testostérone...
Merci quand même à eux. Merci à Hervé Renard. Merci pour ces moments. Et merde pour tout le reste!
Quoi, une bombe? Parlerions-nous d’un attentat ou d’un acte terroriste? Tout cela n’est-il pas un poil exagéré?
De mémoire, c'est le divorce le plus heureux du football marocain. Jamais séparation, après des années de bonheur, n'a été aussi cordiale. Et pourtant…
L’équipe française qui a remporté le Mondial est composée de joueurs à la peau blanche, à la peau noire, à la peau métissée. Le sport, en plus du fait de donner de la joie à un peuple, démontre en toute simplicité combien les préjugés racistes sont stupides et ne correspondent à rien de vrai.
Je me souviens avoir dit à l’un de mes amis: «Mais ouvre les yeux, tu ne vois pas que cette France d’aujourd’hui…se met un peu à nous ressembler?».