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Corner. Une Coupe du Tiers-monde, ça aurait de la gueule, non?

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Les petits pays ne peuvent plus espérer jouer les grands rôles lors de la Coupe du Monde de la FIFA. Et si on organisait notre propre Mondial: la Coupe du Tiers-monde?

L’Histoire (avec un h majuscule) retiendra cette Coupe du Monde 2018 comme celle où l’instance dirigée par Gianni Infantino s’est couverte de ridicule. “Lfercha” intégrale. On ne sait pas si c’est la pleine lune ou le soleil à moitié vide, mais les arbitres sont devenus fous. Ou plutôt aveugles. Et les Lions de l’Atlas en savent quelque chose.

Tout a commencé contre le Portugal. Les champions d’Europe en titre bénéficient d’un corner. Bernardo Silva passe le ballon à Moutinho qui adresse un centre vers la surface de réparation en direction de Cristiano Ronaldo. Entre temps, Pepe saute sur Khalid Boutaïb au premier poteau. Le Marocain tombe, simule un accident de voiture, appelle sa mère, se prépare un café et checke ses mails. Le ballon tombe sur la tête de CR7 qui marque l’unique but de la partie.

Eh bien, figurez-vous que les deux arbitres, celui au sifflet et l’autre avec le drapeau, n’ont rien chopé de tout ça! Oualou, nada, que dalle. Pis encore, l’Américain n’a même pas demandé l’aide de ses con-frères (non, il n’y a pas de jeu de mots) de l’arbitrage vidéo. Par contre, Mark Geiger a demandé le maillot de l’attaquant du Real Madrid après le match. Et ce n’est pas fini, le "referee" a zappé deux penalties pour les Rouge et Vert. Résultat: le Maroc perd son deuxième match et quitte le Mondial. Merci M’sieur l’arbitre.

Six jours plus tard, son confrère Ravshan Irmatov suit l’exemple. Mais comme il veut apporter sa touche perso, il fait exactement l’inverse: le premier a refusé d’utiliser la VAR pour annuler un but portugais? Ben lui, l'utilise pour accepter un but espagnol, Yallah! Reconstitution du crime: Iago Aspas offre d’une Madjer l’égalisation à la Roja. Si l’arbitrage-vidéo, la VAR, a permis de déterminer que le joueur du Celta Vigo n’était pas en position de hors-jeu sur sa frappe égalisatrice, le problème se situe quelques secondes en amont.

Sur le corner accordé par l’arbitre Ouzbek, le ballon sort à la droite du but marocain. Or, les Espagnols s’empressent de remettre le ballon en jeu depuis le poteau de corner gauche. Et trouvent Iago Aspas seul dans la surface pour égaliser.

Mais ça non plus, les arbitres ne l’ont pas vu. Des milliards de personnes ont tout vu, mais pas les messieurs payés pour le faire.

Aujourd’hui, le monde a compris la hiérarchie des nations dans l'esprit des dirigeants de la FIFA. Elle est très claire. Il y a les pays européens, leurs stars et le fric qui va avec. Les Brésiliens, leurs stars et le fric qui va avec. L’Argentine, son Messi et le fric qui va avec. Ensuite, viennent les Asiatiques et les Africains, sans stars et surtout sans fric.

Et quand les premiers vont le plus loin dans la compétition, la FIFA, elle, y trouve forcément son compte (dans une banque suisse, bien sûr).

Morale de l’histoire: les petits pays ne peuvent plus espérer jouer les grands rôles lors de la Coupe du Monde (de la FIFA, insistent-ils, comme s’il y en avait une autre). Mais oui, et si les pays africains, asiatiques et océaniques organisaient leur propre Mondial: la Coupe du tiers-Monde?

Par Adil Azeroual

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1 commentaires /

  • Leila serghini
    Le 27 Jun. 2018 à 14h15
    Plutôt Altermondialiste.
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