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Espagne: sans Benzema, un clasico rééquilibré?

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Le Real Madrid devra faire abstraction de l'absence de son buteur fétiche Karim Benzema, blessé, pour tenter de se rapprocher du sacre lors du clasico de la 29e journée de Liga dimanche (21h00) contre le FC Barcelone de Xavi, en quête d'un ticket pour la Ligue des champions.

Touché au mollet gauche lundi à Majorque, l'avant-centre du Real manquera le clasico - tout comme son coéquipier Ferland Mendy (adducteur gauche) - mais aussi le rassemblement des Bleus la semaine prochaine, semant le doute dans la tête de Carlo Ancelotti: qui pourra bien suppléer le meilleur buteur et passeur de Liga sur le front de l'attaque merengue ?

"Son absence demain (dimanche) ne m'inquiète pas. Il est toujours revenu des petits pépins comme celui-là", a rassuré Carletto samedi en conférence de presse d'avant-match.

Pour pallier l'absence du goleador (22 buts et 11 passes décisives en 25 matches de Liga cette saison), devenu lundi avec 413 buts le meilleur buteur français de l'histoire devant Thierry Henry (411), Ancelotti a plusieurs options.

Il pourrait lancer un pur avant-centre, comme Mariano ou Luka Jovic, voire relancer les stars Eden Hazard ou Gareth Bale, tous oubliés sur le banc depuis longtemps ou encore associer Vinicius, Rodrygo et Marco Asensio, les attaquants ayant le plus accompagné Benzema sur le front de l'attaque merengue sur l'exercice actuel.

"Sans Karim, on peut le faire" 

"Tout est décidé, mais je ne vous dirai rien", a glissé Ancelotti, samedi.

Cette absence rebat-elle les cartes d'un clasico déséquilibré sur le papier ?

"Sans Karim, on peut le faire", a assuré "Carletto" samedi. "Ca ne change rien" pour le Barça, a estimé Xavi, concédant toutefois que cette absence "affectera beaucoup" le Real. "C'est l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur avant-centre au monde", a-t-il encensé.

Depuis le départ de Cristiano Ronaldo en 2018, et surtout celui de Lionel Messi l'été dernier, l'abîme s'est creusé entre le Real et le Barça.

Les Madrilènes ont remporté les cinq derniers clasicos, égalant la belle série du Barça de Pep Guardiola entre 2008 et 2011, et se rapprochant du record de sept victoires consécutives détenu par le Real entre 1962 et 1965.

A dix journées de la fin du championnat, le Real aborde ce clasico en leader serein, dix points devant le Séville FC (56 pts), et pourrait faire un grand pas vers le sacre en cas de victoire dimanche.

Le FC Barcelone, troisième à quinze points du Real (avec un match en moins) et à égalité avec l'Atlético Madrid (4e, 51 pts), a plutôt le regard tourné vers les quatre premières places synonymes de billet direct pour la C1. L'objectif N.1 de Xavi et du président Joan Laporta.

Au Barça, l'espoir Pedri 

Mais l'espoir d'une rivalité renaissante revient. Pour la première fois depuis le 1er mars 2019 et l'irruption de la pandémie de Covid-19, le clasico retrouvera enfin l'un de ses deux prestigieux écrins: le stade Santiago-Bernabéu.

Surtout, depuis l'arrivée de Xavi fin octobre, le FC Barcelone revit. Le technicien catalan fait confiance aux jeunes comme Pedri, le Golden Boy 2021 (titre de meilleur joueur de moins de 21 ans décerné par le journal italien Tuttosport). Il réalise une saison magistrale du haut de ses 19 ans, malgré une blessure qui l'a privé de tout le début de saison.

Contre Galatasaray en 8e de finale retour de Ligue Europa, jeudi, c'est lui qui a ramené son équipe à hauteur (37e) après l'ouverture du score des Turcs (29e), lançant le Barça vers la victoire (2-1) et la qualification pour les quarts (où l'attend l'Eintracht Francfort).

Pedri est la tête de gondole de la nouvelle vague catalane, la "Dream Teen" (allusion à la "Dream Team" barcelonaise de 1992 en basket). Avec Gavi, Ferran Torres, Eric Garcia, et le vétéran Jordi Alba, il fait partie des cinq Blaugranas appelés par Luis Enrique au sein de la sélection espagnole pour la fenêtre internationale qui débute lundi.

Real ou Barça, l'un des deux monstres sacrés du football espagnol fera un grand pas vers son objectif dimanche soir. Et les supporters des deux camps n'attendent qu'une chose du match de clubs le plus regardé au monde: que renaisse la rivalité.

Par Le360 (avec AFP)

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