C’est une année catastrophique pour le football national. En plus de la mise à l’arrêt de la Botola pendant trois mois en raison de la pandémie du Covid-19 et la crise financière qui en a résulté, les clubs ont connu une grave instabilité dans leurs directions techniques, rapporte le quotidien Al Akhbar du 31 août.
Depuis le début de cette saison atypique, pas moins de 20 entraîneurs ont quitté leurs clubs. Avant la mise à l’arrêt de la Botola, 19 entraîneurs ont été limogés. Parmi eux, ceux de l’élite nationale des techniciens.
Pour ne citer que quelques noms, on y trouve M’hamed Fakhir qui a quitté la Hassania Agadir, Aziz El Amri (Raja Beni Mellal), Rachid Taoussi (Olympique Khouribga), Badou Zaki (IRT et Difaâ El Jadida).
Le coach tunisien Ahmed El Ajlani a également été limogé par l’Olympique Khouribga avec qui il a remporté la Coupe du Trône en 2015 et signé une deuxième place au classement général. Le Tunisien quitte donc l'OCK à la suite d'une récente série de mauvais résultats.
Au final, Mounir Chabil (Rapide club Oued Zem) et Abdelhak Benchikha sont les seuls entraîneurs maghrébins survivants de la Botola, alors que plusieurs coachs étrangers ont été poussés à la sortie. C’est le cas de Zoran Manojlovic (Wydad), Sébastien Desabre (Wydad), Patrice Carteron (Raja).
Enfin, l’AS FAR et le Mouloudia d’Oujda sont les seuls clubs épargnés par les départs des entraîneurs, alors que Walid Regragui a quitté le FUS de Rabat d'un commun accord pour le Qatar où il a remporté le titre avec Al Duhail.
1 commentaires /
Alors oui WAC et RAJA en 1/2 finale de la C1
HUSA et RSB en 1/2 finale de la C3 ...
mais au niveau de la gestion ... c'est comme le pays, CATASTROPHIQUE