Ce jeudi 6 juin, la police française a arrêté le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad. Le Malgache a été entendu par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclif), sur un contrat de sponsoring.
En effet, l’instance panafricaine avait rompu de manière unilatérale son contrat avec l’équipementier allemand Puma, et signé avec la société Technical Steel basée en France et dirigée par un proche d’Ahmad.
L’ancien secrétaire général de la CAF, l’Égyptien Amr Fahmy, accuse le Malgache d’avoir reçu un pot-de-vin de la part de Technical Steel estimé à 830.000 dollars.
Selon le journaliste égyptien Ahmed Shobier, cette affaire se dirigerait vers un non-lieu, puisque les enquêteurs n’auraient trouvé aucune preuve qui incriminerait le patron de la CAF.
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Entre une interdiction de quitter le territoire français, une demande de commission rogatoire pour perquisition au siège de la CAF et une destitution, les rumeurs vont bon train depuis l’interpellation d’Ahmad Ahmad.
En effet, si la justice française déclenche une procédure judiciaire, les statuts de la CAF stipulent que le premier vice-président, le Nigérian Amaju Melvin Pinnick, assumera les fonctions de président pendant une période transitoire de quatre mois avant de convoquer une assemblée extraordinaire élective.
Toujours selon Shobier, Ahmad Ahmad devrait être présent à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde féminine qui démarre demain en France.