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L1: Amir Richardson, le «rookie» qui grandit à Reims

Le tir de Amir Richardson qui a ouvert le score pour le Stade de Reims sur la pelouse du Toulouse FC, le 22 octobre 2023. © Copyright : DR
Fils de l'ancien joueur de NBA Micheal Ray Richardson, le jeune milieu de terrain Amir Richardson profite de plusieurs blessures pour montrer son talent à Reims, qui accueille Lorient samedi lors de la dixième journée de Ligue 1.

Titulaire et buteur sur la pelouse de Toulouse (1-1), dimanche dernier, l'international marocain (21 ans) sera à nouveau dans le onze du Stade de Reims, samedi après-midi à Auguste-Delaune.

Prêté l'an passé par Reims au Havre, où il a réalisé une saison pleine (34 matches, trois buts) et décroché le titre de Ligue 2, Richardson ne partait pourtant pas pour être titulaire en Champagne.

«On le suivait déjà de très près la saison dernière, on savait qui allait entrer dans le vestiaire et qui on allait voir sur le terrain et on n'a pas été déçu, mais on ne l'a pas fait venir pour être un titulaire indiscutable tout de suite, confirme son entraîneur, Will Still. Maintenant, la chance lui a souri depuis le début de la saison.»

Aligné d'entrée face à Marseille (défaite 2-1), le longiligne milieu de terrain (1,95 m) a déjà été titulaire à quatre reprises et buteur deux fois. Avec les blessures d'Azor Matusiwa (adducteurs) et de Valentin Atangana (cheville et adducteurs), Richardson a l'occasion de se montrer.

Le principal intéressé savoure: «Je suis content de gratter du temps de jeu. Je suis venu pour m'améliorer et apprendre, se réjouit-il. C'est difficile de passer de titulaire (au Havre) à remplaçant, mais je ne suis pas venu ici pour me plaindre. Je savais que ça allait être plus dur, car je passe un cap.»


Le basket pour héritage

À l'aise balle au pied et dans ses déplacements, Richardson a néanmoins un physique qui évoque davantage le basket que le foot. Et pour cause. Son père, l'Étasunien Micheal Ray Richardson, fit les beaux jours des Knicks de New York et Nets du New Jersey, en NBA, dans les années 1970 et 1980.

Sélectionné à quatre reprises au All-Star Game, il fut également banni de la Ligue nord-américaine de basket, en 1988, pour trois violations des règles antidrogues, avant de partir en Europe et de remporter, notamment, la Pro A avec Antibes en 1995.

Il y rencontra sa femme, une Franco-Marocaine, qui mit au monde Amir en 2002, sur la Côte d'Azur. Quatre ans plus tard, elle décida que son fils jouerait au football plutôt qu'à la balle orange. «J'ai tout de suite aimé et comme j'avais un petit potentiel, je n'ai pas eu d'hésitation avec le basket, se remémore le joueur rémois. Mon père m'a beaucoup aidé, mentalement, car il connaît le métier de sportif de haut niveau. C'est un plus.»

Ce physique de basketteur, son entraîneur s'en moque gentiment, avec une référence toute belge. «Pour l'instant, il ressemble un peu à une longue frite un peu molle, s'amuse Still. Il doit muscler son jeu, mais il le sait. Il a un bagage technique, une qualité de passe et de premier mouvement qui sont intéressants et il a déjà des stats.»

L'international marocain, récent vainqueur de la CAN U23, compte deux buts et une passe décisive en six rencontres. Pas mal pour un «rookie».

Par Le360 (avec AFP)

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