La Fédération n’y est pas allée de main morte. Dans son traitement des plaintes des footballeuses, sa commission centrale de discipline a décidé de mettre fin aux activités de plusieurs responsables de clubs féminins.
Ainsi, la présidente du Club Chabab Tarrast (CCHT), Jamila Bouamssa, a été suspendue à vie pour avoir exercé un chantage envers ses joueuses et pour leur avoir extorqué des fonds. La mise en cause a été également condamnée à verser une amende de 100.000 dirhams. Elle devra aussi rendre aux joueuses les fonds prélevés injustement sur les salaires.
L’entraineur du Chabab Atlas Khénifra, Hamid Chichaou, a écopé de la même sentence, à savoir suspension à vie et amende de 100.000 DH. Il en va de même pour le secrétaire général, Rachid Bouziane et du trésorier du club, Hamid Ouzzine.
La Fédération a pris cette décision après avoir consulté les échanges via WatSapp, SMS…, entre les joueuses et les mis en cause.
Par ailleurs, des responsables du club amateur de Qods Taza se sont vu infliger une interdiction d’exercer de 5 ans, en plus d’une amende de 50.000 DH. Il s’agit du secrétaire général, de l’entraineur, de l’entraineur adjoint, du soignant et d’un joueur de l’équipe.
Les faits qui leur sont reprochés sont d’avoir aligné un joueur porteur du virus du Covid-19. Ils étaient récidivistes.