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Angleterre: Arsenal plus haut, plus fort... et encore plus cruel

Declan Rice et Mikel Arteta. © Copyright : AFP
Arsenal a frôlé le titre en Premier League avec la meilleure défense, un record interne de victoires et en regardant dans les yeux Manchester City, jusqu'au bout. Les graines de l'espoir, plantées par Mikel Arteta, peuvent atténuer l'amerturme du nouvel échec.

En 2022-2023, les "Gunners" ont occupé la tête du championnat pendant 248 jours avant de dévisser à partir du mois d'avril (trois victoires dans les neuf derniers matches), peu après la blessure de William Saliba.

Cette fois, le Français de 23 ans a disputé toutes les rencontres, comme titulaire, sa défense a enchaîné 18 "clean sheets" (matches sans but encaissé) et son équipe a réalisé une seconde partie de saison ébouriffante.

En 2024, le club au canon a ouvert en grand le robinet à buts, devant (54 marqués en 18 matches), l'a resserré fort derrière (seulement 9 encaissés), et il n'a abandonné que 4 points sur les 54 possibles, contre Manchester City (0-0) et Aston Villa (défaite 2-0).

Au final, les Londoniens terminent l'exercice avec 89 points, cinq de plus que la saison dernière, mais encore derrière City. L'écart avec le champion était de cinq points en 2023, il s'est réduit à deux un an plus tard.

Le plus rageant, pour eux, est d'avoir été doublé dans l'ultime semaine par les "Citizens", vainqueurs mardi d'un match en retard contre Tottenham (2-0), l'ennemi historique d'Arsenal...

Ils n'ont toutefois pas perdu le championnat à ce moment-là, mais plutôt au mois de décembre, lorsqu'ils ont concédé trois de leurs cinq défaites en Premier League.

Malgré ce coup de froid hivernal, ils ont établi un nouveau record de victoires sur une saison, vingt-huit, deux de plus que les "Invincibles" d'Arsène Wenger en 2004, dernière équipe d'Arsenal sacrée championne.

La métaphore de l'olivier 

Mikel Arteta n'a pas réussi à offrir à Arsenal le titre que ses supporters attendent depuis vingt ans, mais les progrès effectués depuis son arrivée, en décembre 2019, invitent toutefois à l'optimisme.

Huitièmes deux années de suite, puis cinquièmes en 2022, ses "Gunners" naviguent désormais dans les hauteurs de la Premier League avec un jeu léché qui a réenchanté l'Emirates, bercé par les fulgurances de Bukayo Saka, l'enfant du club (22 ans), et Martin Odegaard le capitaine (25 ans).

Les recrues majeures de l'été dernier, Declan Rice et Kai Havertz, ont donné raison à la politique ambitieuse, tournée vers l'avenir, des propriétaires américains, avec qui Arteta semble totalement aligné.

Le Basque de 42 ans, homme de passion autant que de tactique, commence à récolter les fruits de son travail. Il a en tout cas revitalisé une équipe rentrée dans le rang depuis trop longtemps.

Au centre d'entraînement de Colney, il a planté un olivier près de son bureau. Les racines de l'arbre représentent les entraîneurs et le staff, tandis que les branches et les fruits symbolisent les joueurs.

"J'ai planté cet arbre et dit: +c'est mon cadeau. Maintenant vous devez en prendre soin. C'est une chose vivante. Vous ne pouvez pas le laisser mourir+", a-t-il raconté récemment à la BBC. "Il sera ici tous les jours. Vous devez le regarder et vous en êtes tous responsables".

Manchester City peut sembler intouchable après un quatrième titre successif, le sixième en sept ans, mais Arteta a réussi à faire d'Arsenal son concurrent le plus menaçant, prenant la suite de Liverpool.

L'ancien adjoint de Pep Guardiola a même donné la leçon à son mentor, cette saison, avec des performances marquantes contre City à l'aller (1-0, premier duel remporté depuis 2015 en Premier League) comme au retour (0-0, un seul tir cadré concédé).

Globalement, son équipe a été forte avec les forts, terminant également invaincue face au reste du traditionnel "Big Six" Liverpool (1-1, 3-1), Manchester United (3-1, 1-0), Chelsea (2-2, 5-0) et Tottenham (2-2, 3-2).

L'olivier a déjà bien grandi. Rendez-vous la saison prochaine pour voir s'il peut, enfin, dépasser l'étalon City.

Par Le360 (avec AFP)

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